Depuis des décennies que le restaurant de l’Anse-des-Cascades est en place, il n’a eu droit qu’à des éloges. Qualité de la cuisine, de l’accueil, rien à dire. C’est un des grands fleurons de nos atouts touristiques.
Voilà que pour des raisons inavouables et inavouées, le bail du restaurateur n’est pas renouvelé par l’Office des Forêts, garant du site.
Que reproche-t-on au restaurateur ? Rien !
Que se propose-t-on de mettre à la place ? Rien !
Que doit-on reprocher à l’ONF ? Rien !
L’ONF, manifestement, ne prend pas cette décision de gaieté de cœur : elle obéit, petit doigt sur la couture du pantalon, aux ordres venus d’en-haut. La tête sur le billot, le directeur de la DAF (direction de l’agriculture et de la forêt) ne le reconnaîtra jamais. Quand il est question de sa propre carrière, on peut légitimement éprouver des craintes hiérarchiques.
Rappelons donc que voici deux mois à peine, il a été fait état des volontés d’un élu national, proche voisin, qui rêve d’y ériger quelque stupidité à sa gloire. Je ne désigne personne, vous me connaissez…
Jules Bénard