
Le communiqué:
Dans le cadre de la gestion du risque requin à La Réunion, un des éléments du dispositif mis en place depuis 2012 consiste en le déclenchement d’opérations ciblées de prélèvement de requins à la suite d’observation ou d'attaque de requin.
C’est une mesure indispensable de lutte pour la réduction du risque requin, qui complète les mesures de prévention telles que la sécurisation de zones de baignade, le déploiement de zones d’expérimentation (ZONEX), de vigies requins renforcées et d’équipements de protection individuels. Autant de dispositifs permettant aux Réunionnaises et Réunionnais, ainsi qu'aux visiteurs, de s’adonner aux activités nautiques les plus pratiquées.
C'est ainsi que l’arrêté préfectoral du 15 février 2019, portant autorisation d’opérations ciblées de prélèvement de requins sur le littoral des communes de Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu et l’Étang-Salé dit « post-observation » permettait d'intervenir en périmètre et hors périmètre de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion, pour la période 2019 à 2021.
L'arrêt de la cour administrative d'appel du 1er février estime que « le procédé employé [a] conduit, entre 2018 et 2021, à la capture de 49 requins-bouledogues et 226 requins-tigres, mais aussi à 483 prises "accessoires" dont plusieurs mortelles ».
Or, l’arrêté visé n’a été mis en œuvre que quatre fois depuis 2019, sans aucune capture de requins ciblés.
La Cour fait en fait référence au programme de pêche préventive, qui autorise la pêche seulement en dehors de la réserve nationale marine, et non au dispositif particulier de l'arrêté du 15 février 2019.
Le préfet de la Réunion va donc se rapprocher du ministère de la Transition écologique pour étudier les suites à envisager.
Il est à noter que l'arrêté en question n'est plus en vigueur, puisqu’échu depuis le 31 décembre 2021.
Dans le cadre de la gestion du risque requin à La Réunion, un des éléments du dispositif mis en place depuis 2012 consiste en le déclenchement d’opérations ciblées de prélèvement de requins à la suite d’observation ou d'attaque de requin.
C’est une mesure indispensable de lutte pour la réduction du risque requin, qui complète les mesures de prévention telles que la sécurisation de zones de baignade, le déploiement de zones d’expérimentation (ZONEX), de vigies requins renforcées et d’équipements de protection individuels. Autant de dispositifs permettant aux Réunionnaises et Réunionnais, ainsi qu'aux visiteurs, de s’adonner aux activités nautiques les plus pratiquées.
C'est ainsi que l’arrêté préfectoral du 15 février 2019, portant autorisation d’opérations ciblées de prélèvement de requins sur le littoral des communes de Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu et l’Étang-Salé dit « post-observation » permettait d'intervenir en périmètre et hors périmètre de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion, pour la période 2019 à 2021.
L'arrêt de la cour administrative d'appel du 1er février estime que « le procédé employé [a] conduit, entre 2018 et 2021, à la capture de 49 requins-bouledogues et 226 requins-tigres, mais aussi à 483 prises "accessoires" dont plusieurs mortelles ».
Or, l’arrêté visé n’a été mis en œuvre que quatre fois depuis 2019, sans aucune capture de requins ciblés.
La Cour fait en fait référence au programme de pêche préventive, qui autorise la pêche seulement en dehors de la réserve nationale marine, et non au dispositif particulier de l'arrêté du 15 février 2019.
Le préfet de la Réunion va donc se rapprocher du ministère de la Transition écologique pour étudier les suites à envisager.
Il est à noter que l'arrêté en question n'est plus en vigueur, puisqu’échu depuis le 31 décembre 2021.