Aussi loin que l’on remonte, on n’a pas souvenir d’une ministre des Outremer osant boycotter une cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage.
C’est pourtant ce qu’a fait Annick Girardin qui était absente ce matin de la cérémonie à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions dans les jardins du Luxembourg, à Paris, en présence du président Macron, du président du Sénat Gérard Larcher et de Christiane Taubira, l’ancienne ministre.
Elle devait certainement avoir une raison impérieuse pour le faire.
Que les services de l’Elysée cessent de la chercher, nous avons retrouvé Annick Girardin.
Comme le prouve le tweet ci-contre, la ministre des Outre-mer a préféré se rendre à Saint-Pierre-et-Miquelon, la collectivité territoriale dont elle est originaire, où elle a participé à une « cérémonie d’hommage aux policiers morts pour la France ».
« L’occasion, explique-t-elle, de saluer l’engagement de ces femmes et de ces hommes mobilisés au quotidien pour assurer la sécurité de nos concitoyens ».
C’est vrai qu’il s’agissait là d’une cérémonie hyper-importante qui motivait largement qu’elle boycotte la commémoration de l’abolition de l’esclavage à Paris!
Les mauvaises langues diront qu’elle s’est plutôt rendue dans l’archipel pour faire campagne pour les européennes avec l’argent des contribuables. Mais ce ne sont que de mauvaises langues…
Interrogée sur les raisons de cette absence par un journaliste de France Ô, l’Elysée a affirmé ignorer les raisons de cette absence, comme le prouve le tweet ci-contre.