Annick Girardin a posé le pied ce dimanche matin à Mayotte. La ministre des Outre-mer est venue se rendre compte des avancées du plan de développement de Mayotte lancé en mai 2018 après des semaines de mobilisation de la population contre l’insécurité et l’immigration clandestine.
Lors de ses premiers échanges avec les forces vives locales ce dimanche matin à Pamandzi, elle a rappelé que « si les Mahorais ont été oubliés toutes ces années, ce n’est plus le cas depuis que je suis là”. Annick Girardin en est à son troisième déplacement dans le 101ème département français.
Le 13 mai 2018, la ministre était venue présenter le plan de développement de Mayotte après deux mois de paralysie à Mayotte. « J’ai voulu des engagements fermes, concrets, précis, inscrits dans le réel, numérotés, financés, arbitrés au plus haut niveau », avait-t-elle déclaré. Le plan de rattrapage et de développement du département est un plan global, qui concerne l’ensemble des problématiques qui touchent Mayotte : sécurité, justice et immigration, santé, protection sociale, éducation et formation, logement, infrastructures, économie, fonctionnement des collectivités et relations à l’Etat. Il comprend 53 engagements regroupant 125 actions.
Après l’accueil populaire à sa descente d’avion, la ministre s’est ensuite rendue au Régiment du Service Militaire Adapté (RSMA) qui organise ses Journées portes-ouvertes jusqu’à ce dimanche soir.
Elle doit ensuite présenter le bilan du fameux Plan d’avenir pour Mayotte après un an de mise en oeuvre.