Plusieurs élus de la Réunion avaient fait le déplacement jeudi en fin d'après-midi au ministère des Outre-mer, alors que quelques flocons de neige s'abattaient sur la capitale, pour assister à la cérémonie de voeux de la ministre Annick Girardin.
Etaient notamment présents comme parlementaires le député David Lorion et les sénateurs Viviane Malet et Michel Dennemont, mais aussi Didier Robert, Yolaine Costes, Jean-Paul Virapoullé, Michel Fontaine et Michel Vergoz.
Dans son allocution, la ministre a d'entrée de jeu prévenu ses interlocuteurs : "on ne peut plus conduire les politiques publiques sans rendre des comptes", avant d'ajouter : "La confiance, ça ne se décrète pas, ça se gagne".
Après un rappel de son action au cours de l'année écoulée, la ministre en est venue à l'annonce forte de son intervention : le lancement de ce qu'elle a dénommé "la trajectoire outremer 5.0".
Il ne s'agit pas d'"une nouvelle lubie, un nouvel outil, une nouvelle annonce, après les Assises, le Livre Bleu, le Grand Débat". Non, "Trajectoire outre-mer 5.0, c’est la déclinaison opérationnelle du Livre Bleu. C’est notre vision pour les outre-mer !", a-t-elle martelé avec force.
De quoi s'agit-il concrètement?
La COP 21 a abouti à l’adoption de 17 objectifs de développement durable à l’horizon 2030. 17 objectifs qui répondent aux défis mondiaux auxquels l’humanité est confrontée : pauvreté, inégalités, changement climatique, dégradation de l’environnement, prospérité, paix et justice.
L'ambition d'Annick Girardin est de faire des outremers des territoires pionniers dans l’atteinte de ces 17 objectifs.
Mais, pour les rendre plus lisibles, elle a décidé de les résumer en 5 objectifs, réunis au sein de la "Trajectoire outre-mer 5.0".
"Trajectoire", car c'est un objectif et "5.0" car c’est un projet collaboratif. "Pas une idée parisienne qui s’impose", a-t-elle tenu à préciser.
5 objectifs donc :
Trajectoire outre-mer 5.0, c’est l’organisation visible et pragmatique des travaux des Assises" a conclu Annick Girardin, avant de donner rendez vous à l'ensemble des maires et parlementaires demain après-midi pour la rencontre avec le président de la République à l'Elysée.
Etaient notamment présents comme parlementaires le député David Lorion et les sénateurs Viviane Malet et Michel Dennemont, mais aussi Didier Robert, Yolaine Costes, Jean-Paul Virapoullé, Michel Fontaine et Michel Vergoz.
Dans son allocution, la ministre a d'entrée de jeu prévenu ses interlocuteurs : "on ne peut plus conduire les politiques publiques sans rendre des comptes", avant d'ajouter : "La confiance, ça ne se décrète pas, ça se gagne".
Après un rappel de son action au cours de l'année écoulée, la ministre en est venue à l'annonce forte de son intervention : le lancement de ce qu'elle a dénommé "la trajectoire outremer 5.0".
Il ne s'agit pas d'"une nouvelle lubie, un nouvel outil, une nouvelle annonce, après les Assises, le Livre Bleu, le Grand Débat". Non, "Trajectoire outre-mer 5.0, c’est la déclinaison opérationnelle du Livre Bleu. C’est notre vision pour les outre-mer !", a-t-elle martelé avec force.
De quoi s'agit-il concrètement?
La COP 21 a abouti à l’adoption de 17 objectifs de développement durable à l’horizon 2030. 17 objectifs qui répondent aux défis mondiaux auxquels l’humanité est confrontée : pauvreté, inégalités, changement climatique, dégradation de l’environnement, prospérité, paix et justice.
L'ambition d'Annick Girardin est de faire des outremers des territoires pionniers dans l’atteinte de ces 17 objectifs.
Mais, pour les rendre plus lisibles, elle a décidé de les résumer en 5 objectifs, réunis au sein de la "Trajectoire outre-mer 5.0".
"Trajectoire", car c'est un objectif et "5.0" car c’est un projet collaboratif. "Pas une idée parisienne qui s’impose", a-t-elle tenu à préciser.
5 objectifs donc :
- Zéro déchets, pour des sociétés économes, préservatrices des ressources. "Cela impose de repenser nos importations, d’envisager les circuits courts, de changer de modèle de gestion des déchets. Nos territoires en débordent, c’est le moment d’agir", selon la ministre. Une phrase qui n'est pas passée inaperçue dans les rangs des élus de la Réunion où le débat fait rage actuellement entre les partisans d'incinérateurs réunis autour des intercommunalités de la CIVIS et du TCO, de la CINOR et de la CIREST, et les partisans du "zéro déchet" emmenés par Didier Robert, le président de la Région. Même si Michel Fontaine, le président de la CIVIS, refuse de voir dans cette petite phrase de la ministre une prise de position, il suffisait de voir le sourire du président de région pour comprendre sa satisfaction...
- Zéro carbone, en intégrant davantage d’énergies renouvelables dans leur mix énergétique. "Cela pose la question de l’électricité évidemment, et certains territoires comme la Guyane pourraient atteindre cet objectif avant 2023, si nous en avons tous la volonté ! Cela pose aussi la question des déplacements, des expérimentations, des véhicules électriques. Là encore, le chemin existe, à nous d’en avoir la volonté !"
- Zéro intrants chimiques, de façon à protéger les populations des substances chimiques dans leur quotidien. "Cela impose un nouveau modèle agricole, d’une complexité inouïe en zone intertropicale où il n’y a pas d’hiver pour jouer le rôle de vide sanitaire, et ou les espèces invasives étouffent les cultures".
- Zéro exclusion, pour des sociétés inclusives et luttant contre toutes formes de discrimination et d’inégalité. Mais aussi parce que zéro déchet, zéro carbone, zéro intrant chimique impose plus de main d’œuvre. "Cela impose un nouveau modèle de société. Rendons le travail plus rémunérateur que l’inactivité et nous verrons des emplois se créer dans les centres de tri, dans les énergies renouvelables, dans nos champs. La réforme des exonérations de charges que j’ai conduite va dans ce sens".
- Et enfin Zéro vulnérabilité, car Annick Girardin souhaite que "nos outre-mer soient des territoires résilients face au changement climatique et aux risques naturels qui en découlent".
Trajectoire outre-mer 5.0, c’est l’organisation visible et pragmatique des travaux des Assises" a conclu Annick Girardin, avant de donner rendez vous à l'ensemble des maires et parlementaires demain après-midi pour la rencontre avec le président de la République à l'Elysée.

Assistaient également à la cérémonie Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, et Miss France et sa 1ère dauphine