
Le projet de nouvelle constitution malgache, quatrième du nom, est soumis aujourd'hui à la population malgache. Avant même l'ouverture des bureaux de vote, ce projet de constitution ne fait pas l'unanimité dans le pays et au-delà des frontières. Et pour cause, puisqu'un volet du projet dévoile clairement les intentions du jeune président de la Haute autorité de transition. Dans le viseur, une possibilité d'acte de candidature à la présidentielle de 2011.
La constitution malgache, en l'état actuel, fixe en effet l'âge requis pour être candidat à l'élection présidentielle à 40 ans. Si cette nouvelle constitution est adoptée, cet âge sera ramené à 35 ans.
Une aubaine puisque ce changement permettrait au jeune homme fort du pays, âgé de 36 ans, de se présenter au poste suprême, légalement cette fois.
La constitution malgache, en l'état actuel, fixe en effet l'âge requis pour être candidat à l'élection présidentielle à 40 ans. Si cette nouvelle constitution est adoptée, cet âge sera ramené à 35 ans.
Une aubaine puisque ce changement permettrait au jeune homme fort du pays, âgé de 36 ans, de se présenter au poste suprême, légalement cette fois.

L'ancien président Marc Ravalomanana verra-t-il son retour au pays compromis ?
Une future élection qui pourrait se tenir rapidement, sans nul doute dans le premier semestre 2011, tant le pays a besoin de clore cette période de transition qui n'en était plus une.
Un article sur mesure pour écarter Marc Ravalomanana
Dans le panel de mesures toutes symboliques de la stratégie mise en place par l'Autorité de transition s'en trouve une destinée au président en exil, Marc Ravalomanana. En effet, un article de cette nouvelle mouture constitutionnelle prévoit que "le candidat (ndlr : comprenez le candidat à la présidentielle) doit résider sur le territoire malgache depuis au moins six mois avant le jour de la date limite fixée pour le dépôt des candidatures".
Autant dire que cette constitution, si elle est approuvée par le peuple, marquerait l'impossibilité pour l'ancien président et homme d'affaires Ravalomanana de pouvoir briguer le siège qu'il avait dû quitter, contraint et forcé, en mars 2009.
Devant une telle constitution programmée sur mesure pour le président de la transition, la communauté internationale, mais aussi l'Union africaine, a préféré appeler au retour des négociations avec les trois grandes mouvances politiques du pays.
Les Etats-Unis ont, quant à eux, décidé de ne pas reconnaître le résultat de ce référendum et quel qu'en soit l'issue.
Un article sur mesure pour écarter Marc Ravalomanana
Dans le panel de mesures toutes symboliques de la stratégie mise en place par l'Autorité de transition s'en trouve une destinée au président en exil, Marc Ravalomanana. En effet, un article de cette nouvelle mouture constitutionnelle prévoit que "le candidat (ndlr : comprenez le candidat à la présidentielle) doit résider sur le territoire malgache depuis au moins six mois avant le jour de la date limite fixée pour le dépôt des candidatures".
Autant dire que cette constitution, si elle est approuvée par le peuple, marquerait l'impossibilité pour l'ancien président et homme d'affaires Ravalomanana de pouvoir briguer le siège qu'il avait dû quitter, contraint et forcé, en mars 2009.
Devant une telle constitution programmée sur mesure pour le président de la transition, la communauté internationale, mais aussi l'Union africaine, a préféré appeler au retour des négociations avec les trois grandes mouvances politiques du pays.
Les Etats-Unis ont, quant à eux, décidé de ne pas reconnaître le résultat de ce référendum et quel qu'en soit l'issue.