
"Les dérives et les abus commis entre les années 2009 et 2016" au sein de la SEM Sodegis ont atterri devant le tribunal correctionnel de Saint- Pierre. Jugé pour abus de biens sociaux, atteinte à la liberté d’accès dans les marchés et recel de biens, son ancien directeur, Philippe Aservadompoulé, a été condamné à 12 mois avec sursis, 40.000 euros d'amende et une peine d'inéligibilité de 3 ans.
La CASUD, "qui est l’actionnaire majoritaire de la SODEGIS, un outil indispensable pour construire de nouveaux logements au bénéfice de notre population", a réagi par communiqué au délibéré prononcé hier par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
"La SODEGIS, patrimoine réunionnais, a été créée en 1990 à l'initiative des maires du Sud (Le Tampon, Etang-Salé, Les Avirons, l'Entre-Deux, Saint-Joseph) et gère aujourd'hui près de 4500 logements. Les dérives et les abus commis entre les années 2009 et 2016 ont très lourdement affecté la santé financière de la SODEGIS et bien failli compromettre son avenir", pointe dans un premier temps André Thien Ah Koon dans un communiqué.
Les peines prononcées "marquent nettement la culpabilité des responsables. Elles ne sont cependant pas à la hauteur des préjudices financiers, techniques et sociaux subis par l’entreprise et ses salariés.
Nous allons maintenant étudier la possibilité d’engager toutes les poursuites nécessaires pour obtenir les réparations financières qui s’imposent et pour que la SODEGIS récupère ce que les personnes condamnées ce jour lui ont fait perdre", poursuit le président de l’intercommunalité, qui rappelle qu’à sa demande, depuis 3 ans, un plan de redressement a été engagé.
Aujourd’hui, "grâce à l’engagement de tous", le bailleur social commence à sortir du coma financier . "La CASUD accompagne le redressement de la SODEGIS et continuera de veiller à la préservation des intérêts de cette société qui, il faut le rappeler, est la dernière Société d'Economie Mixte de logement, indépendante dans tous les Outre-Mer".
La CASUD, "qui est l’actionnaire majoritaire de la SODEGIS, un outil indispensable pour construire de nouveaux logements au bénéfice de notre population", a réagi par communiqué au délibéré prononcé hier par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
"La SODEGIS, patrimoine réunionnais, a été créée en 1990 à l'initiative des maires du Sud (Le Tampon, Etang-Salé, Les Avirons, l'Entre-Deux, Saint-Joseph) et gère aujourd'hui près de 4500 logements. Les dérives et les abus commis entre les années 2009 et 2016 ont très lourdement affecté la santé financière de la SODEGIS et bien failli compromettre son avenir", pointe dans un premier temps André Thien Ah Koon dans un communiqué.
Les peines prononcées "marquent nettement la culpabilité des responsables. Elles ne sont cependant pas à la hauteur des préjudices financiers, techniques et sociaux subis par l’entreprise et ses salariés.
Nous allons maintenant étudier la possibilité d’engager toutes les poursuites nécessaires pour obtenir les réparations financières qui s’imposent et pour que la SODEGIS récupère ce que les personnes condamnées ce jour lui ont fait perdre", poursuit le président de l’intercommunalité, qui rappelle qu’à sa demande, depuis 3 ans, un plan de redressement a été engagé.
Aujourd’hui, "grâce à l’engagement de tous", le bailleur social commence à sortir du coma financier . "La CASUD accompagne le redressement de la SODEGIS et continuera de veiller à la préservation des intérêts de cette société qui, il faut le rappeler, est la dernière Société d'Economie Mixte de logement, indépendante dans tous les Outre-Mer".