Le Préfet de La Réunion a reçu ce lundi 4 mai une délégation composée du Crefom Réunion (conseil représentatif des français d'Outre-Mer), du « Collectif pour la mémoire de la prison Juliette Dodu » et d’Historun, conduite par Richel Sacri, délégué régional du Crefom. Au cœur des discussions : le devenir de l'ancienne prison Juliette Dodu.
«L'arbitrage du représentant de l’état a été sollicité, afin d’obtenir une clarification et des informations fiables sur l’avancement de l’opération, l’Etat étant en effet toujours propriétaire du site», explique Richel Sacri.
Le Préfet a donc fait un point sur l'avancement du projet de transformation du bâtiment. Le bailleur social SHLMR a été retenu suite à un appel d'offres. Justement, pour le Créfom le projet choisi pour cette bâtisse chargée d'histoire «ne doit pas se résumer qu’à la construction de logements de commerces et bureaux, il doit intégrer la part mémorielle de ce lieu.»
La délégation a donc insisté au cours des discussions avec le Préfet «pour que ce lieu de mémoire soit sauvegardé comme témoignage matériel des événements qui ont marqué l’histoire de La Réunion à l’époque de l’esclavage et de l’engagisme.»
L'Etat a donc demandé qu’une «évocation historique du patrimoine immobilier puisse être conservée» dans le cahier des charges dédié à la vente du bâtiment. «Toute la nuance tient dans cette rubrique du cahier des charges, qui précise par ailleurs que rien ne pourra se faire sans fouilles archéologiques préalables», souligne Richel Sacri.
«L'arbitrage du représentant de l’état a été sollicité, afin d’obtenir une clarification et des informations fiables sur l’avancement de l’opération, l’Etat étant en effet toujours propriétaire du site», explique Richel Sacri.
Le Préfet a donc fait un point sur l'avancement du projet de transformation du bâtiment. Le bailleur social SHLMR a été retenu suite à un appel d'offres. Justement, pour le Créfom le projet choisi pour cette bâtisse chargée d'histoire «ne doit pas se résumer qu’à la construction de logements de commerces et bureaux, il doit intégrer la part mémorielle de ce lieu.»
La délégation a donc insisté au cours des discussions avec le Préfet «pour que ce lieu de mémoire soit sauvegardé comme témoignage matériel des événements qui ont marqué l’histoire de La Réunion à l’époque de l’esclavage et de l’engagisme.»
L'Etat a donc demandé qu’une «évocation historique du patrimoine immobilier puisse être conservée» dans le cahier des charges dédié à la vente du bâtiment. «Toute la nuance tient dans cette rubrique du cahier des charges, qui précise par ailleurs que rien ne pourra se faire sans fouilles archéologiques préalables», souligne Richel Sacri.