En 2010, 89 femmes et 9 filles ont été tuées au Nicaragua, pays d’Amérique Latine de 6 millions d’habitants. La justice sévit pour tenter de dissuader les violences faites aux femmes et reconnaît, à l’exemple de l’initiative récente de ces voisins (Mexique, Chili, Costa Rica, Colombie, Salvador et Guatemala) le crime de féminicide.
Ce chef d’accusation vient de faire son apparition dans la législation de l’Etat. Il cible « l’expression maximum de la violence de genre » intra-familiale ou conjugale et est sanctionné de 20 à 30 ans de prison, la peine la plus élevée.
En France, un père de famille dont la fille a été assassinée en Argentine au mois de juillet, bataille pour que l’on puisse transposer le « féminicide » au droit français, cela remettrait cependant en cause l’égalité devant la loi entre hommes et femmes.