Si, en 2014 la jeune maire Vanessa Miranville se positionnait contre la réouverture de la carrière des Lataniers, elle affirme maintenant que c'est une nécessité. Pour expliquer ce changement de braquet, Vanessa Miranville affirme qu'à l'époque, elle n'avait pas toutes les données du problème. La maire trouve même désormais un avantage certain à cette carrière, qui, dit-elle, est une friche envahie d'espèces exotiques, qu'à terme, les élèves de La Possession replanteront d'espèces endémiques.
Ce second avenant à l'accord passé entre la Région réunion et la municipalité est, selon la maire, le fruit d'une étroite collaboration entre les deux parties. Il s'agit de préciser les modalités d'exploitation de la carrière des Lataniers et d'acter l'augmentation de la participation financière de la région aux grands projets de la ville. Cette participation passera de 50 à 70%, soit 18 millions d'euros: une aubaine pour La Possession, qui rencontre des problèmes de trésorerie, bien qu'elle soit à présent exclue de la liste préfectorale des communes à risque financier important.
Vanessa Miranville se réjouit des modalités d'exploitation de la carrière, qui passent de 7 à 2 ans et demi, et où les extractions seront restreinte à 2,5 millions de tonnes contre 7 millions dans le projet initial. "Il ne s'agit pas d'achever de détruire, mais au contraire de restaurer, avec des plantes endémiques", conclut la maire.
"Ce qui nous rassemble est l'intérêt général"
Le président de région Didier Robert est très satisfait de l'accord passé, et se dit "fier de la position de La Possession". "Je suis sensible au fait que, au-delà des étiquettes et des éventuelles divergences, ce qui nous rassemble est l'intérêt général", dit-il. Didier Robert rend aussi hommage au courage politique de Vanessa Miranville : "Il n'est pas simple pour un ou une politique de prendre la décision d'ouvrir une carrière, mais il faut avancer et construire".
La carrière des Lataniers alimentera en roches le chantier de la NRL, porté par la région. Un chantier qui fait l'objet de nombreuses polémiques, auxquelles a tenu à répondre le président de la Région : "J'ai pris la décision de porter le chantier de la NRL ... un chantier important en termes de sécurité, d'accessibilité et de développement de l'île. Il n'est plus possible que 60 000 automobilistes aient une épée de Damoclès au-dessus de la tête chaque jour. La Réunion mérite mieux que les petites querelles politiciennes, je ne puis accepter qu'on considère que ce chantier est pharaonique, nous devrions plutôt nous en féliciter, nous sommes des Français comme les autres".
Ce second avenant à l'accord passé entre la Région réunion et la municipalité est, selon la maire, le fruit d'une étroite collaboration entre les deux parties. Il s'agit de préciser les modalités d'exploitation de la carrière des Lataniers et d'acter l'augmentation de la participation financière de la région aux grands projets de la ville. Cette participation passera de 50 à 70%, soit 18 millions d'euros: une aubaine pour La Possession, qui rencontre des problèmes de trésorerie, bien qu'elle soit à présent exclue de la liste préfectorale des communes à risque financier important.
Vanessa Miranville se réjouit des modalités d'exploitation de la carrière, qui passent de 7 à 2 ans et demi, et où les extractions seront restreinte à 2,5 millions de tonnes contre 7 millions dans le projet initial. "Il ne s'agit pas d'achever de détruire, mais au contraire de restaurer, avec des plantes endémiques", conclut la maire.
"Ce qui nous rassemble est l'intérêt général"
Le président de région Didier Robert est très satisfait de l'accord passé, et se dit "fier de la position de La Possession". "Je suis sensible au fait que, au-delà des étiquettes et des éventuelles divergences, ce qui nous rassemble est l'intérêt général", dit-il. Didier Robert rend aussi hommage au courage politique de Vanessa Miranville : "Il n'est pas simple pour un ou une politique de prendre la décision d'ouvrir une carrière, mais il faut avancer et construire".
La carrière des Lataniers alimentera en roches le chantier de la NRL, porté par la région. Un chantier qui fait l'objet de nombreuses polémiques, auxquelles a tenu à répondre le président de la Région : "J'ai pris la décision de porter le chantier de la NRL ... un chantier important en termes de sécurité, d'accessibilité et de développement de l'île. Il n'est plus possible que 60 000 automobilistes aient une épée de Damoclès au-dessus de la tête chaque jour. La Réunion mérite mieux que les petites querelles politiciennes, je ne puis accepter qu'on considère que ce chantier est pharaonique, nous devrions plutôt nous en féliciter, nous sommes des Français comme les autres".