Que se passe-t-il donc dans les locaux du groupe H2R, détenteur de NRJ, Radio Festival, Rires et Chansons et Chérie FM ? Ce vendredi matin, des salariés avaient décidé d’arrêter symboliquement le travail afin de montrer leur soutien à deux de leurs collègues, un animateur et un journaliste, qui selon leurs propos, seraient sous le coup de procédures de licenciement. Ce que la direction dément formellement.
Quelques minutes avant la mobilisation, les salariés décident finalement de se rétracter, leur mot d’ordre ayant été décidé trop tard, explique un salarié. Interrogée, la direction soulignera d’ailleurs : « Aujourd’hui est une journée comme les autres. Tout le monde travaille, nous n’avons jamais reçu de préavis de grève« .
Pour autant, les langues se délient. « Nous dénonçons plus largement les conditions de travail qui sont les notres, des conditions de travail dignes d’un autre temps, les convocations intempestives, l’absence de dialogue, les menaces et pressions, les tentatives d’intimidation, le climat de terreur dans lequel nous travaillons, les licenciements à la chaîne sans fondement…« , lâchent certains employés.
Du côté de la direction, on admet en toute transparence des divergences avec deux salariés, mais aucun licenciement n’est évoqué répète-t-on. Toutefois aucun mot concernant l’ambiance électrique qui y règne, et qui ne daterait pas d’hier, toujours selon quelques salariés.
La mobilisation d’une partie des salariés pourrait être reportée à lundi bien que l’unité des troupes semble difficile à obtenir, certains craignant les représailles qui pourraient suivre.