
Davilla Verdun, ex-secrétaire départementale UMP et Alix Mera, agent territorial à la mairie de Saint-Paul
Si Alix Méra se présente sans étiquette, il est un militant de longue date de la droite saint-pauloise, d'ailleurs son QG est un site symbolique à ses yeux, lieu de nombreux meetings du temps d'Alain Bénard, ou encore de la campagne de Joseph Sinimalé en 2014. En effet, Alix Méra a longtemps fait campagne pour ceux qu'il surnomme "les anciens", dont il se dit déçu. "Il est temps pour nous, militants, d'aller de l'avant, et de prendre nos responsabilités. J'ai toujours été dans l'ombre, mais aujourd'hui je me présente, car j'ai une expérience politique, je suis disponible et accessible, même si je n'ai ni appareil politique, ni visibilité médiatique."
Son leitmotiv : la moralisation de la vie politique, dont il connait et dénonce les méandres. "Les élus ne font rien, car ils ont trop de mandats en même temps, et ils ne pensent qu'à leur intérêt propre. Leur seule stratégie est celle de leur réélection."
Quant à la moralisation de la vie politique, sa suppléante Davilla Verdun insiste sur la problématique de la confortable rémunération des députés : "Aurions-nous autant de candidats sans l'attrait de ces 10 000€ par mois, auxquels s'ajoutent 80 000 à 100 000€ d'enveloppe annuelle?", s'interroge-t-elle. Elle propose que seuls soient remboursés les frais de transport et d'hébergement des députés, accompagnés d'un salaire minime, voire du SMIC.
Le Sénat, une "assemblée de pépés"
Alix Méra enfonce le clou, proposant que, au vu de l'absentéisme, les députés soient rémunérés selon leur présence réelle dans l'hémicycle. Le candidat estime que députés et sénateurs sont trop nombreux, proposant même la suppression du Sénat, "une assemblée de pépés, qui ne sert à rien. D'ailleurs, les sénateurs réunionnais n'y vont jamais."
Il propose que les mandats soient non cumulables, et soient limités à deux dans le temps, quand Emmanuel Macron en propose 3.
Pour appuyer son propos sur la nécessaire moralisation du politique, Alix Méra cite l'exemple de François Bayrou, Garde des Sceaux d'Emmanuel Macron. "Bayrou, au moment de son ralliement au candidat Macron a juré n'avoir rien négocié en échange, mais lors des investitures pour les législatives, il s'est insurgé contre les 50 circonscriptions laissées à son mouvement par "En Marche", assurant qu'on lui en avait promis 120. Le ministre de la Justice est donc un menteur. Comment voulez-vous que les citoyens aient confiance en leurs élus?"
Toujours dans l'optique de moraliser la vie politique, Alix Méra souhaite la création d'un organisme d'État pour gérer les contrats aidés, car, dit-il, "il faut enlever la main-mise des élus sur les contrats aidés, car ils servent à acheter des voix, par la promesse d'emplois."
Pour aider l'économie, le candidat propose la suppression du RSI, "qui asphyxie et tue les TPE et PME", mais aussi le développement du tourisme, via la création de bureaux de change, de postes de guides touristiques, ainsi qu'une prise en charge plus rapide des passagers à l'aéroport.
L'agent de maîtrise territorial de 44 ans fustige Huguette Bello, qui dit-il, n'était présente ni à Paris, ni à la mairie de St-Paul du temps de sa magistrature communale. "Mme Bello est de gauche, et à ce titre, elle doit assumer le bilan de François Hollande, et donc les 500 000 chômeurs de plus en 5 ans", dit-il. "Fera-t-elle en 5 ans ce qu'elle n'a pas fait en 20 ? Les électeurs doivent-ils lui donner un autre mandat pour sa retraite?"
Malgré ses violentes critiques, Alix Méra se dit pourtant prêt à discuter avec la députée sortante pour le second tour de ces législatives...
*Le Port 1 Nord, Le Port 2 Sud, La Possession, Saint-Paul 1, Saint-Paul 2, Saint-Paul 3
Son leitmotiv : la moralisation de la vie politique, dont il connait et dénonce les méandres. "Les élus ne font rien, car ils ont trop de mandats en même temps, et ils ne pensent qu'à leur intérêt propre. Leur seule stratégie est celle de leur réélection."
Quant à la moralisation de la vie politique, sa suppléante Davilla Verdun insiste sur la problématique de la confortable rémunération des députés : "Aurions-nous autant de candidats sans l'attrait de ces 10 000€ par mois, auxquels s'ajoutent 80 000 à 100 000€ d'enveloppe annuelle?", s'interroge-t-elle. Elle propose que seuls soient remboursés les frais de transport et d'hébergement des députés, accompagnés d'un salaire minime, voire du SMIC.
Le Sénat, une "assemblée de pépés"
Alix Méra enfonce le clou, proposant que, au vu de l'absentéisme, les députés soient rémunérés selon leur présence réelle dans l'hémicycle. Le candidat estime que députés et sénateurs sont trop nombreux, proposant même la suppression du Sénat, "une assemblée de pépés, qui ne sert à rien. D'ailleurs, les sénateurs réunionnais n'y vont jamais."
Il propose que les mandats soient non cumulables, et soient limités à deux dans le temps, quand Emmanuel Macron en propose 3.
Pour appuyer son propos sur la nécessaire moralisation du politique, Alix Méra cite l'exemple de François Bayrou, Garde des Sceaux d'Emmanuel Macron. "Bayrou, au moment de son ralliement au candidat Macron a juré n'avoir rien négocié en échange, mais lors des investitures pour les législatives, il s'est insurgé contre les 50 circonscriptions laissées à son mouvement par "En Marche", assurant qu'on lui en avait promis 120. Le ministre de la Justice est donc un menteur. Comment voulez-vous que les citoyens aient confiance en leurs élus?"
Toujours dans l'optique de moraliser la vie politique, Alix Méra souhaite la création d'un organisme d'État pour gérer les contrats aidés, car, dit-il, "il faut enlever la main-mise des élus sur les contrats aidés, car ils servent à acheter des voix, par la promesse d'emplois."
Pour aider l'économie, le candidat propose la suppression du RSI, "qui asphyxie et tue les TPE et PME", mais aussi le développement du tourisme, via la création de bureaux de change, de postes de guides touristiques, ainsi qu'une prise en charge plus rapide des passagers à l'aéroport.
L'agent de maîtrise territorial de 44 ans fustige Huguette Bello, qui dit-il, n'était présente ni à Paris, ni à la mairie de St-Paul du temps de sa magistrature communale. "Mme Bello est de gauche, et à ce titre, elle doit assumer le bilan de François Hollande, et donc les 500 000 chômeurs de plus en 5 ans", dit-il. "Fera-t-elle en 5 ans ce qu'elle n'a pas fait en 20 ? Les électeurs doivent-ils lui donner un autre mandat pour sa retraite?"
Malgré ses violentes critiques, Alix Méra se dit pourtant prêt à discuter avec la députée sortante pour le second tour de ces législatives...
*Le Port 1 Nord, Le Port 2 Sud, La Possession, Saint-Paul 1, Saint-Paul 2, Saint-Paul 3