
Un peu plus tôt dans la matinée, le Recteur avait pourtant lâché du lest concernant les écoles des Avirons et de Saint-Leu, toutes deux ayant obtenu ce fameux poste tant espéré.
A Sainte-Suzanne cependant, Mostafa Fourar a proposé une solution intermédiaire : reverser dans des classes moins nombreuses les élèves des établissements Victor Hugo et José Barau, qui ont des effectifs jusqu'à 29 élèves.
"L'équité" n'est pas respectée
Une solution qui est loin de satisfaire l'élue. "Cette solution est vraiment inadmissible. On est en train de mettre en place un trafic. Le Recteur nous demande d'aller déplacer les élèves, de les mettre dans d'autres écoles, nous ne comprenons pas cette attitude, c'est du mépris vis-à-vis des enfants", s'est énervée l'élue de l'Alliance qui ne manque pas de convoquer l'Histoire.
"A l'époque il y avait le trafic négrier, aujourd'hui, c'est le trafic d'élèves. C'est inadmissible". Selon elle, si deux établissements ont pu repartir sourire aux lèvres ce matin, il doit en être autant pour sa commune (Aline-Murin-Horau est également conseillère municipale en charge des affaires scolaires à Sainte-Suzanne, ndlr), dans un souci "d'équité", dit-elle.