Alexandre Benalla a été placé en détention provisoire et va passer ce soir sa première nuit en prison, à la suite de la révocation de son contrôle judiciaire dans l’affaire de la Contrescarpe.
L’ancien chef de Cabinet adjoint de l'eElysée avait rendez-vous aujourd'hui avec les juges pour s'expliquer sur sa rencontre avec son ami Vincent Crase, cet été, en violation flagrante de son contrôle judiciaire.
C'est Mediapart qui, fin janvier, avait publié des retranscriptions de discussions entre les deux hommes, au mois de juillet dernier, alors qu’ils venaient d’être mis en examen dans l’affaire des violences de la Contrescarpe. Et alors que leur contrôle judiciaire leur interdisait d’entrer en contact pendant l’enquête.
Un autre enregistrement était encore plus embarrassant pour les deux hommes. On les y entendait envisager de détruire des preuves dans le cadre de l’enquête sur les violences du 1er mai.
En réaction à la publication de ces enregistrements, les avocats d’Alexandre Benalla ont déposé une plainte le 14 février pour "détention illicite d’appareils ou dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d’interceptions", "atteinte à l’intimité de la vie privée", "atteinte à la représentation de la personne" et "faux", selon une source proche du dossier.
L’ancien chef de Cabinet adjoint de l'eElysée avait rendez-vous aujourd'hui avec les juges pour s'expliquer sur sa rencontre avec son ami Vincent Crase, cet été, en violation flagrante de son contrôle judiciaire.
C'est Mediapart qui, fin janvier, avait publié des retranscriptions de discussions entre les deux hommes, au mois de juillet dernier, alors qu’ils venaient d’être mis en examen dans l’affaire des violences de la Contrescarpe. Et alors que leur contrôle judiciaire leur interdisait d’entrer en contact pendant l’enquête.
Un autre enregistrement était encore plus embarrassant pour les deux hommes. On les y entendait envisager de détruire des preuves dans le cadre de l’enquête sur les violences du 1er mai.
En réaction à la publication de ces enregistrements, les avocats d’Alexandre Benalla ont déposé une plainte le 14 février pour "détention illicite d’appareils ou dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d’interceptions", "atteinte à l’intimité de la vie privée", "atteinte à la représentation de la personne" et "faux", selon une source proche du dossier.