Jeudi dernier, l’université de la Réunion avait rendez-vous au tribunal administratif. Un candidat malheureux au concours de Maitre de conférence en géographie estimait en effet que la procédure mise en oeuvre était entachée d’irrégularités et a saisi les juges.
Ce n’est certes pas la première fois qu’une telle action en justice, pour des motifs similaires, est entreprise à l’encontre de l’université et de ses responsables. Néanmoins l’institution se serait bien passée d’une telle actualité en pleine rentrée universitaire, d’autant que ce rendez-vous au tribunal administratif risque d’être suivi par quelques autres.
En effet plusieurs dossiers : modalités de paiement des frais d’inscription, numérus clausus pour certaines filières, mais aussi fonctionnement même de l’institution risquent de se retrouver prochainement au tribunal administratif.
Il en est ainsi par exemple de la composition du conseil d’administration de l’université depuis l’arrivée à la présidence de Mohamed Rochdi qui serait entachée d’illégalité.
Selon nos informations, Ericka Bareigts siègerait au conseil d’administration de l’université sans avoir été légalement désignée par la Cinor qu’elle était censée représenter. Le président de l’université, saisi de cette affaire, n’a toujours pas daigné répondre à un courrier qui lui a été envoyé par un membre élu du conseil d’administration, tout en se démenant avec l’intéressée pour trouver une parade pour solutionner rétro-activement (?) sa présence.
On peut comprendre que Mohamed Rochdi se démène car ce qui est en jeu, ce n’est rien de moins que la légalité de tous les actes pris par le conseil d’administration depuis son élection en présence d’Ericka Bareigts! Un véritable cyclone s’abattrait alors sur l’université avec des dégâts qui seraient considérables !
Et dire que Mohamed Rochdi compte parmi ses vice-présidents 2 éminents juristes!