Des cris émanent une fois de plus de cet appartement à Saint-Denis mercredi soir où les disputes et violences y sont fréquentes. Si d’habitude c’est le voisinage qui s’inquiète du bruit, cette fois-ci c’est monsieur qui appelle les forces de l’ordre. À leur arrivée, ils découvrent une femme fortement alcoolisée (plus de 4 grammes) et qui présente de multiples blessures. Elle est transportée à l’hôpital. Lui, est placé en garde à vue.
Sans surprise, elle ne se souvient pas des détails de la soirée mais affirme que cela fait trois ans qu’ils se sont rencontrés en centre de désintoxication et qu’ils sont en couple. Depuis décembre, la relation se serait dégradée. En effet, les voisins alertent la police le 29 décembre : la victime criait "au secours" dans l’appartement. Des traces de coups sur tout le corps et une hémorragie à l’œil gauche, la femme se voit prescrire 10 jours d’ITT. Mais il s’agirait de "la première fois" donc elle ne souhaite pas porter plainte.
"La situation psychologique et psychiatrique n’est pas stable pour nous deux"
Cette fois-ci, elle ne porte pas plainte non plus. Malgré le fait que le prévenu minimise ses actes et qu’une vidéo, qu’il a faite, le montre en train de la violenter à coups de poing et de savates en ayant des propos humiliants et même "militaires".
Ancien commando, il souffrirait de stress post-traumatique mais serait également bipolaire. En plus de son traitement, il boit. Et madame, dépressive, boit aussi. "La situation psychologique et psychiatrique n’est pas stable pour nous deux", affirme-t-il devant le tribunal correctionnel où il est jugé en comparution immédiate. Mais la juge remarque néanmoins : "On est dans la soumission là".
Si la procureure note un problème d’alcoolisme et un "fonctionnement pathologique du couple" ainsi que des "blessures importantes", avant de requérir 18 mois de prison dont la moitié avec sursis, les magistrats optent pour une peine bien plus lourde.
Le compagnon violent écope de 4 ans de prison dont un an avec sursis et un mandat de dépôt pour "des violences extrêmement graves". Direction Domenjod.
Sans surprise, elle ne se souvient pas des détails de la soirée mais affirme que cela fait trois ans qu’ils se sont rencontrés en centre de désintoxication et qu’ils sont en couple. Depuis décembre, la relation se serait dégradée. En effet, les voisins alertent la police le 29 décembre : la victime criait "au secours" dans l’appartement. Des traces de coups sur tout le corps et une hémorragie à l’œil gauche, la femme se voit prescrire 10 jours d’ITT. Mais il s’agirait de "la première fois" donc elle ne souhaite pas porter plainte.
"La situation psychologique et psychiatrique n’est pas stable pour nous deux"
Cette fois-ci, elle ne porte pas plainte non plus. Malgré le fait que le prévenu minimise ses actes et qu’une vidéo, qu’il a faite, le montre en train de la violenter à coups de poing et de savates en ayant des propos humiliants et même "militaires".
Ancien commando, il souffrirait de stress post-traumatique mais serait également bipolaire. En plus de son traitement, il boit. Et madame, dépressive, boit aussi. "La situation psychologique et psychiatrique n’est pas stable pour nous deux", affirme-t-il devant le tribunal correctionnel où il est jugé en comparution immédiate. Mais la juge remarque néanmoins : "On est dans la soumission là".
Si la procureure note un problème d’alcoolisme et un "fonctionnement pathologique du couple" ainsi que des "blessures importantes", avant de requérir 18 mois de prison dont la moitié avec sursis, les magistrats optent pour une peine bien plus lourde.
Le compagnon violent écope de 4 ans de prison dont un an avec sursis et un mandat de dépôt pour "des violences extrêmement graves". Direction Domenjod.