Le moins que l'on puisse dire, c'est que Julien C. est un habitué des salles d'audiences. L'homme de 36 ans, sous curatelle renforcée en raison de sa bipolarité, aborde son jugement avec 10 mentions à son casier. Il explique au tribunal qu'il y a deux personnes en lui : celle qui fait des conneries quand il est contrarié ou en dépression, et celle qui se comporte normalement quand tout va bien.
Pour ces faits, il était en boite de nuit et voulait juste, pour rendre service à une amie, mettre la voiture dans le bon sens alors qu'elle se trouvait à contresens. Il avait bu et les gendarmes étaient à proximité. "J'ai même pas fait 10 mètres" explique t-il à la présidente.
Résultat, il est contrôlé à 0,96 g/l d'alcool dans le sang et finit en garde à vue en raison de son casier. Pas très convaincu par ses explications, le parquet requiert une peine de 5 mois de prison et demande la révocation de 4 mois du sursis précédent ainsi que son maintien en détention. Le tribunal le condamne finalement à 5 mois de prison, révoque 3 mois de sursis et prononce le maintien en détention.
Pour ces faits, il était en boite de nuit et voulait juste, pour rendre service à une amie, mettre la voiture dans le bon sens alors qu'elle se trouvait à contresens. Il avait bu et les gendarmes étaient à proximité. "J'ai même pas fait 10 mètres" explique t-il à la présidente.
Résultat, il est contrôlé à 0,96 g/l d'alcool dans le sang et finit en garde à vue en raison de son casier. Pas très convaincu par ses explications, le parquet requiert une peine de 5 mois de prison et demande la révocation de 4 mois du sursis précédent ainsi que son maintien en détention. Le tribunal le condamne finalement à 5 mois de prison, révoque 3 mois de sursis et prononce le maintien en détention.