Invité hier de l’émission « Des paroles et des actes », Alain Juppé est revenu sur sa relation avec un de ses rivaux de la primaire UMP pour la présidentielle de 2017, l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy.
Le maire de Bordeaux a été clair sur ses ambitions présidentielles : « Oui, j’en ai rêvé », c’est « une envie », et ce « depuis longtemps », mais pas « une obsession ». »Aujourd’hui, je me sens prêt », affirme-t-il.
Interrogé sur le soutien que lui a apporté Jacques Chirac, Alain Juppé n’a pas été surpris. En revanche, il a semblé être vraiment attristé par les critiques de l’épouse de son mentor à son encontre.
Sur la bataille qui l’attend face à Nicolas Sarkozy, Alain Juppé s’est dit prêt à affronter le très énergique ancien chef d’État. « Il m’arrive d’électriser », assure Alain Juppé, « mais j’en fais pas une obsession ».
Tout comme Nicolas Sarkozy, Alain Juppé a plaidé pour une sortie du « carcan » des 35 heures. Il a également demandé la fin des régimes spéciaux de retraite et ramener la dépense publique à 50% du PIB sur cinq ans, soit 100 milliard d’euros d’économies. Il souhaite également réformer l’AME, l’aide médicale d’Etat, qui permet aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins.
Questionné sur le mariage pour tous, il a affirmé qu’il ne souhaitait pas revenir sur la loi, mais il a en revanche marqué son opposition à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de même sexe ainsi qu’à la reconnaissance des enfants nés de gestation pour autrui (GPA) à l’étranger.
