La Député-maire Huguette Bello a déclaré dans un article du JIR du lundi 5 janvier dernier que l’ancienne municipalité n’avait pas cotisé à l’Assedic en 2005 et 2006 pour les emplois aidés. Dans sa déclaration, elle dit avoir appris par une étude commandée à un cabinet d’expertise-comptable et de commissariat aux comptes, que sa commune allait devoir « mettre la main à la poche » pour pallier à la faute de gestion de la municipalité précédente…
Elle s’indignait d’être obligée de faire des économies dans plusieurs domaines, et de devoir réunir l’importante somme de 11,6 millions d’euros pour honorer les allocations chômage des personnels arrivant en fin de contrats.
Aujourd’hui, l’ancien maire Alain Bénard réagit à ces accusations. « Cette nouvelle municipalité a licencié massivement des contrats aidés, sans se préoccuper des indemnités ».
La municipalité d’Huguette Bello semble ne pas avoir su qu’une partie de la trésorerie de la mairie était justement destinée à indemniser les emplois aidés, lorsque leurs contrats arriveraient à terme.
En effet, les grosses collectivités ne sont pas tenues de cotiser à l’Assedic. Jusqu’en 2007, la ville de Saint-Paul procédait à une cotisation interne, comme l’autorise la loi. Elle avait ensuite demandé à l’Assedic de prendre le relais, mais l’organisme a refusé.
Aujourd’hui, Huguette Bello doit faire face à ce « tremblement de terre financier« , pour reprendre l’expression du cabinet d’audit qui a mis l’accent sur cette affaire.