
Air Mauritius sollicite une aide immédiate de Rs 2,5 milliards de roupies (75 millions de dollars) auprès du gouvernement mauricien, afin de compléter l'année financière qui prend fin en avril, révèle aujourd'hui le journal Le Mauricien.
Ce montant pourra atteindre 200 millions de dollars (Rs 6,5 milliards ).
Le Ministre des Finances a posé cinq préalables avant l'ouverture des négociations avec la compagnie aérienne dont la plus importante est l'arrêt immédiat des "privilèges scandaleux et largesses inacceptables " dont bénéficient les directeurs à vie, même quand ils ne sont plus en fonction.
Le ministre des Finances a affirmé qu'il était hors de question que la population ne doit pas porter tout le poids du programme de restructuration d'Air Mauritius. "L'État n'est pas le seul actionnaire. Beaucoup d'autres actionnaires étaient présents sur les réunions des conseils d'administration et des sous-comités. Tous les actionnaires doivent participer au plan de refinancement. Les banques avec lesquelles travaille Air Mauritius ont toutes bénéficié lorsqu'Air Mauritius était profitable, elles doivent également participer aujourd'hui. Des centaines de fournisseurs d'Air Mauritius ont également bénéficié. Ils doivent faire un effort pour aider Air Mauritius à passer ce cap difficile", a dit le ministre des Finances.
Cependant, avant même de commencer les négociations, Rama Sithanen exige que tous les privilèges dont bénéficient les directeurs soient supprimés immédiatement. "Je suis d'accord avec les petits actionnaires, les syndicats d'Air Mauritius et la population, qui trouvent inacceptable que les directeurs obtiennent des largesses scandaleuses à vie. Lorsqu'ils sont directeurs, il est juste qu'ils bénéficient de facilités raisonnables. Cependant, lorsqu'ils ne sont plus directeurs, il est inacceptable que ces privilèges soient maintenus à vie. Je comprends pourquoi tout le monde veut être directeur ", a dit Rama Sithanen.
Dans le même temps, Sanjay Bhuckory a annoncé ce matin avoir remis sa démission du conseil d'administration d'Air Mauritius. L'ex-président d'Air Mauritius affirme avoir pris sa décision "après avoir mûrement réfléchi. C'est une décision que j'ai prise personnellement. Je voudrais faire ressortir que j'en assume l'entière responsabilité et place ma démarche dans le cadre du principe de la responsabilité collective. J'ai fait part au personnel de mon intention de démissionner. Je leur ai souhaité bonne chance en cette période difficile ainsi qu'aux cadres de direction et au personnel en poste à l'étranger".
Le Mauricien; affirme qu'une forte pression est exercée actuellement sur d'autres personnes qui auraient été associées à la décision d'approuver le dossier de hedging sans passer par le conseil d'administration.
Ce montant pourra atteindre 200 millions de dollars (Rs 6,5 milliards ).
Le Ministre des Finances a posé cinq préalables avant l'ouverture des négociations avec la compagnie aérienne dont la plus importante est l'arrêt immédiat des "privilèges scandaleux et largesses inacceptables " dont bénéficient les directeurs à vie, même quand ils ne sont plus en fonction.
Le ministre des Finances a affirmé qu'il était hors de question que la population ne doit pas porter tout le poids du programme de restructuration d'Air Mauritius. "L'État n'est pas le seul actionnaire. Beaucoup d'autres actionnaires étaient présents sur les réunions des conseils d'administration et des sous-comités. Tous les actionnaires doivent participer au plan de refinancement. Les banques avec lesquelles travaille Air Mauritius ont toutes bénéficié lorsqu'Air Mauritius était profitable, elles doivent également participer aujourd'hui. Des centaines de fournisseurs d'Air Mauritius ont également bénéficié. Ils doivent faire un effort pour aider Air Mauritius à passer ce cap difficile", a dit le ministre des Finances.
Cependant, avant même de commencer les négociations, Rama Sithanen exige que tous les privilèges dont bénéficient les directeurs soient supprimés immédiatement. "Je suis d'accord avec les petits actionnaires, les syndicats d'Air Mauritius et la population, qui trouvent inacceptable que les directeurs obtiennent des largesses scandaleuses à vie. Lorsqu'ils sont directeurs, il est juste qu'ils bénéficient de facilités raisonnables. Cependant, lorsqu'ils ne sont plus directeurs, il est inacceptable que ces privilèges soient maintenus à vie. Je comprends pourquoi tout le monde veut être directeur ", a dit Rama Sithanen.
Dans le même temps, Sanjay Bhuckory a annoncé ce matin avoir remis sa démission du conseil d'administration d'Air Mauritius. L'ex-président d'Air Mauritius affirme avoir pris sa décision "après avoir mûrement réfléchi. C'est une décision que j'ai prise personnellement. Je voudrais faire ressortir que j'en assume l'entière responsabilité et place ma démarche dans le cadre du principe de la responsabilité collective. J'ai fait part au personnel de mon intention de démissionner. Je leur ai souhaité bonne chance en cette période difficile ainsi qu'aux cadres de direction et au personnel en poste à l'étranger".
Le Mauricien; affirme qu'une forte pression est exercée actuellement sur d'autres personnes qui auraient été associées à la décision d'approuver le dossier de hedging sans passer par le conseil d'administration.