Alors qu’Air Madagascar doit faire face depuis le 15 juin à une grève de ses employés qui perturbe fortement le trafic, ce sont 475 vols jusqu’au week-end dernier qui ont été annulés alors que la facture augmente tous les jours de 500.000 dollars.
Sur les dix aéronefs de la compagnie aérienne nationale malgache, seuls deux Airbus A340, un ATR ainsi qu’un Boeing 737 opèrent les vols régionaux et nationaux qui ont pu être maintenus. Syndicats et direction ne veulent pour l’heure rien lâcher de leur position initiale et les négociations sont au point mort.
Le président Hery Rajaonarimampianina a décidé dernièrement de reprendre la main dans le dossier qui s’enlise et a annoncé que, désormais, une dissolution du conseil d’administration de la compagnie aérienne malgache se profilait inévitablement à l’horizon.
Pour rappel, les salariés dénonçaient au départ du mouvement de débrayage le non-versement de cotisations à leur caisse de retraite par l’entreprise. Ils exigeaient également que l’actuelle direction plie bagages. L’acquisition récente de nouveaux aéronefs amenait aussi selon les grévistes la compagnie au bord du précipice financier.
