

80 points à améliorer
Dans le journal Les Echos, Alain Malka, directeur général du réseau Caraïbes-océan Indien d'Air France, dévoile le plan Domino (en référence au jeu des dominos) qui a pour objectif une amélioration de l'offre mais aussi une meilleure réactivité face à la concurrence et aux évolutions du marché. Ainsi, un diagnostic a permis de mettre en avant 80 points à améliorer. A titre d'exemple, le passage de cinq à sept vols de nuits, préférés par les voyageurs, sur La Réunion.
Autres mesures du plan, l'augmentation de 1,5% de l'offre sur un an à fin août, un Boeing 777 de 472 sièges sur Cayenne en remplacement d'un A340 de 291 sièges et l'installation de la nouvelle classe Premium pour la destination Saint-Martin en attendant Madagascar, puis Cayenne. Pour les Antilles et La Réunion, il faudra attendre 2012 pour que la classe Premium soit disponible sur les B777.
Roissy à la place d'Orly ?
Le plan Domino a par ailleurs fait l'objet de rumeurs autour de la compagnie. Concernant le personnel tout d'abord, qui a évoqué des réductions d'effectifs. Dans Les Echos, Alain Malka assure que le plan Domino "est un plan de développement" et que "les réductions d'effectifs découlent du plan de départs volontaires". A également été évoqué un éventuel rachat de CorsairFly, formellement contesté par le directeur général du réseau Caraïbes-océan Indien.
Autre bruit de couloir, l'abandon d'Orly au profit de Roissy pour les vols ultra-marins. "L'idée a été avancée par certains responsables politiques régionaux, qui veulent développer le tourisme européen. Mais, en ce qui nous concerne, nous continuons de considérer que le cœur de notre activité est à Orly, où les vols sur les DOM peuvent bénéficier d'une meilleure alimentation par les liaisons domestiques qu'à Roissy", explique Alain Malka.
Nouveaux avions, meilleur service, nouvelles classes, horaires de vols, les compagnies aériennes rivalisent d'inventivité sur le marché de l'Outre-mer, prouvant ainsi son attractivité, pour améliorer leur service et donc leur rapport qualité-prix. Seulement l'autre facteur, lui, n'évoluent pas.