
Marie-Joseph Malé
Ce vendredi après-midi s'est tenu le Conseil de surveillance d'Air Austral, au cours duquel a été présenté le rapport d'activité de l'exercice 2012-2013, clos au 31 mars 2013.
Un rapport moins catastrophique que l'an dernier, qui avait été très déficitaire : au 31 mars 2012, le déficit était de 50,8 millions d'euros avec un résultat net de - 86 millions d'euros. Depuis, Air Austral a bien changé. Une nouvelle gouvernance s'est installée, Marie-Joseph Malé a été nommé PDG, un nouveau business plan a été décidé, le programme de vols redéfini et les finances restructurées.
"L’exercice fiscal 2012/2013 clos au 31 mars de cette année, a été pour Air Austral celui de la transition vers le redressement de la compagnie et du rétablissement de tous ses fondamentaux", a expliqué Marie-Joseph Malé
27 millions de déficit : "Ce résultat est meilleur que celui qu'on avait prévu"
Conséquence de ce changement de voilure et de stratégie, au 31 mars 2013, le résultat d'exploitation pour 2012/2013 est déficitaire à la hauteur de 27,06 millions d'euros. "Ce résultat est meilleur que celui qu'on avait prévu", a commenté Marie-Joseph Malé, le PDG d'Air Austral. Les prévisions de la société tablaient sur un déficit de 32 millions d'euros. Quant au résultat net, il est déficitaire à hauteur de 47 millions d'euros.
Le chiffre d'affaire de l'entreprise, qui compte 950 salariés, s'élève à 361 millions d'euros (-11% par rapport à l'exercice précédent), le siège kilométrique offert (l'offre) a baissé de 17%, le trafic passager s'est réduit de 8% mais dans le même temps le coefficient de remplissage des avions a légèrement augmenté (+1%). Quant à la facture de carburant, elle a diminué de 16%.
Le PDG d'Air Austral le reconnaît volontiers. La recapitalisation de la compagnie par son actionnaire principal, la Sematra (qui réunit essentiellement le Conseil régional et le Conseil général), qui a injecté 66 millions d'euros en juillet dernier, a contribué à redresser la barre, même si les chiffres ne sont pas encore au vert.
"L'endettement a diminué de moitié", s'est réjouit Marie-Joseph Malé, en s'établissant aujourd'hui à 81 millions d'euros. "Notre situation de trésorerie s'améliore", ajoute-t-il. L'année précédente, elle était de 2 millions d'euros (avec une autorisation de découvert de 18 millions d'euros). Cette année, il y a 6 millions d'euros en caisse avec une autorisation de découvert limitée désormais à 3 millions d'euros.
Retour à l'équilibre en 2013/2014 ? "Objectif maintenu"
"On revient dans une situation qui va petit petit à petit s'améliorer", résume le PDG. Et surtout, il compte s'appuyer sur "la dynamique" des neufs derniers mois de l'exercice. Au cours de cette période, "le résultat d'exploitation a été négatif mais réduit à 2,5 millions d'euros de déficit. L'année précédente, sur la même période, il était déficitaire de 29 millions d'euros. La dynamique est différente", indique Marie Joseph Malé.
Pour le PDG d'Air Austral, "on est dans une logique de très nette amélioration de la santé de l'entreprise". La compagnie réunionnaise envisage, "malgré un contexte économique très dégradé", de "maintenir les perspectives d'un retour à l'équilibre sur l'exercice 2013/2014", a-t-il conclu.
Un rapport moins catastrophique que l'an dernier, qui avait été très déficitaire : au 31 mars 2012, le déficit était de 50,8 millions d'euros avec un résultat net de - 86 millions d'euros. Depuis, Air Austral a bien changé. Une nouvelle gouvernance s'est installée, Marie-Joseph Malé a été nommé PDG, un nouveau business plan a été décidé, le programme de vols redéfini et les finances restructurées.
"L’exercice fiscal 2012/2013 clos au 31 mars de cette année, a été pour Air Austral celui de la transition vers le redressement de la compagnie et du rétablissement de tous ses fondamentaux", a expliqué Marie-Joseph Malé
27 millions de déficit : "Ce résultat est meilleur que celui qu'on avait prévu"
Conséquence de ce changement de voilure et de stratégie, au 31 mars 2013, le résultat d'exploitation pour 2012/2013 est déficitaire à la hauteur de 27,06 millions d'euros. "Ce résultat est meilleur que celui qu'on avait prévu", a commenté Marie-Joseph Malé, le PDG d'Air Austral. Les prévisions de la société tablaient sur un déficit de 32 millions d'euros. Quant au résultat net, il est déficitaire à hauteur de 47 millions d'euros.
Le chiffre d'affaire de l'entreprise, qui compte 950 salariés, s'élève à 361 millions d'euros (-11% par rapport à l'exercice précédent), le siège kilométrique offert (l'offre) a baissé de 17%, le trafic passager s'est réduit de 8% mais dans le même temps le coefficient de remplissage des avions a légèrement augmenté (+1%). Quant à la facture de carburant, elle a diminué de 16%.
Le PDG d'Air Austral le reconnaît volontiers. La recapitalisation de la compagnie par son actionnaire principal, la Sematra (qui réunit essentiellement le Conseil régional et le Conseil général), qui a injecté 66 millions d'euros en juillet dernier, a contribué à redresser la barre, même si les chiffres ne sont pas encore au vert.
"L'endettement a diminué de moitié", s'est réjouit Marie-Joseph Malé, en s'établissant aujourd'hui à 81 millions d'euros. "Notre situation de trésorerie s'améliore", ajoute-t-il. L'année précédente, elle était de 2 millions d'euros (avec une autorisation de découvert de 18 millions d'euros). Cette année, il y a 6 millions d'euros en caisse avec une autorisation de découvert limitée désormais à 3 millions d'euros.
Retour à l'équilibre en 2013/2014 ? "Objectif maintenu"
"On revient dans une situation qui va petit petit à petit s'améliorer", résume le PDG. Et surtout, il compte s'appuyer sur "la dynamique" des neufs derniers mois de l'exercice. Au cours de cette période, "le résultat d'exploitation a été négatif mais réduit à 2,5 millions d'euros de déficit. L'année précédente, sur la même période, il était déficitaire de 29 millions d'euros. La dynamique est différente", indique Marie Joseph Malé.
Pour le PDG d'Air Austral, "on est dans une logique de très nette amélioration de la santé de l'entreprise". La compagnie réunionnaise envisage, "malgré un contexte économique très dégradé", de "maintenir les perspectives d'un retour à l'équilibre sur l'exercice 2013/2014", a-t-il conclu.