
Je critique souvent Gérard Ethève et ce n'est pas l'information parue ce matin dans la presse selon laquelle il fait l'objet d'une plainte pour harcèlement moral, voire sexuel, qui me fera changer d'avis. Information que nous avions depuis plusieurs semaines mais que nous avons hésité à mettre en ligne, pour éviter qu'on ne nous accuse encore de faire de l'anti-Ethève...
C'est donc avec une totale sérénité que je voudrais, pour une fois, dire du bien du patron d'Air Austral...
Il y a deux ans presque jour pour jour, le 12 avril 2009, le vol inaugural UU771 d'Air Austral ouvrant une nouvelle liaison Paris/Réunion/Sydney/Nouméa se posait à l'aéroport de Tontuta à Nouméa.
A cette annonce, les professionnels du secteur aérien étaient plus que dubitatifs. Ils ne croyaient pas une seule seconde à la rentabilité d'une telle ligne qui était certes compétitive sur un plan financier avec l'équivalent Paris/Sydney d'Air France, relayé par Air Calin pour la partie Sydney/Nouméa, mais qui offrait l'inconvénient majeur d'offrir un vol plus long de 3 heures que celui de la concurrence. Trois heures, c'est énorme quand on a déjà fait 24 heures de vol...
Et voilà que, pour une fois, le sort a peut être choisi de donner un coup de main à Air Austral. Depuis le séisme du 11 mars dernier, suivi du fameux tsunami et surtout de la catastrophe nucléaire qui a suivi, il est plus que probable que les touristes européens et français en particulier n'aient pas vraiment envie de passer par Tokyo, avec tous les risques d'exposition aux radiations mortelles qui y sont associés, pour rejoindre l'Australie ou la Nouvelle Calédonie.
Il y a fort à parier qu'un bon nombre ne verra aucun inconvénient à effectuer trois heures de vol supplémentaires, s'ils sont certains en contre-partie de pouvoir voyager sans risques !
Qui a dit que "le malheur des uns fait le bonheur des autres" ?
Ce n'est certes pas une raison pour affirmer, comme certains le font, que Gérard Ethève est un "visionnaire". Je vois mal comment il aurait pu prévoir il y a deux ans, dans ses budgets prévisionnels, qu'il allait rentabiliser sa ligne en 2011 grâce à un séisme à venir... Mais force est de constater qu'il y en a qui ont de la chance !
C'est donc avec une totale sérénité que je voudrais, pour une fois, dire du bien du patron d'Air Austral...
Il y a deux ans presque jour pour jour, le 12 avril 2009, le vol inaugural UU771 d'Air Austral ouvrant une nouvelle liaison Paris/Réunion/Sydney/Nouméa se posait à l'aéroport de Tontuta à Nouméa.
A cette annonce, les professionnels du secteur aérien étaient plus que dubitatifs. Ils ne croyaient pas une seule seconde à la rentabilité d'une telle ligne qui était certes compétitive sur un plan financier avec l'équivalent Paris/Sydney d'Air France, relayé par Air Calin pour la partie Sydney/Nouméa, mais qui offrait l'inconvénient majeur d'offrir un vol plus long de 3 heures que celui de la concurrence. Trois heures, c'est énorme quand on a déjà fait 24 heures de vol...
Et voilà que, pour une fois, le sort a peut être choisi de donner un coup de main à Air Austral. Depuis le séisme du 11 mars dernier, suivi du fameux tsunami et surtout de la catastrophe nucléaire qui a suivi, il est plus que probable que les touristes européens et français en particulier n'aient pas vraiment envie de passer par Tokyo, avec tous les risques d'exposition aux radiations mortelles qui y sont associés, pour rejoindre l'Australie ou la Nouvelle Calédonie.
Il y a fort à parier qu'un bon nombre ne verra aucun inconvénient à effectuer trois heures de vol supplémentaires, s'ils sont certains en contre-partie de pouvoir voyager sans risques !
Qui a dit que "le malheur des uns fait le bonheur des autres" ?
Ce n'est certes pas une raison pour affirmer, comme certains le font, que Gérard Ethève est un "visionnaire". Je vois mal comment il aurait pu prévoir il y a deux ans, dans ses budgets prévisionnels, qu'il allait rentabiliser sa ligne en 2011 grâce à un séisme à venir... Mais force est de constater qu'il y en a qui ont de la chance !