Moment historique ce soir au Lux. Ce n'est en effet pas tous les jours qu'une compagnie aérienne passe commande de trois avions.
Marie-Joseph Malé d'un côté pour Air Austral, et Christopher Buckley, Executive Vice President Commercial de l'autre pour Airbus, ont signé le contrat d'achat de trois Airbus A220-300, des avions de 132 places (12 en Confort et 120 en Loisirs), qui remplaceront les deux Boeing 737-800 et l'ATR 72-500 âgés d'une dizaine d'années.
Le premier appareil posera ses roues en novembre de l'an prochain. Il devrait être suivi d'un second un mois plus tard, et le troisième rejoindra la flotte d'Air Austral à la fin du premier trimestre 2021.
D'une valeur unitaire comprise entre 90 et 100 millions de dollars, les prix de vente réels sont confidentiels, ces appareils de toute dernière génération seront plus petits que les Boeing 737 qu'ils vont remplacer, tout en ayant un coût de revient au siège et des émissions de CO2 inférieurs de près de 20% à ceux des appareils de la précédente génération.
C'est exactement ce que souhaitait Air Austral car le Boeing 737 avait une capacité trop importante (162 places) sur certaines lignes. Il n'était pas rare que les avions volent à moitié vides en basse saison, ce qui augmentait considérablement le coût de revient au siège. Ce problème devrait disparaitre avec l'A220 qui comptera 30 sièges de moins. Quitte à effectuer plusieurs rotations pendant la haute saison.
Le rayon d'action de l'A220 sera de 6.300km, au lieu de 5.600 pour le 737, ce qui aura également l'avantage de mettre d'autres destinations à portée de vol de Gillot.
Enfin, derniers avantages mis en avant par le président Malé au cours de sa présentation : L'A220 dispose du plafond le plus haut de sa catégorie, des sièges les plus larges parmi les mono-couloirs, de racks bagages très larges et de hublots panoramiques.
Le président Malé n'a pas caché que la priorité pour Air Austral sera de renforcer les dessertes des destinations existantes, avec très probablement une multiplication des vols avec une meilleure desserte par l'exemple de Johannesburg en Afrique du Sud, de Madagascar mais aussi de Mayotte et de Maurice.
Le président Didier Robert, qui intervenait en tant que président de la SEMATRA, la SEM régionale actionnaire majoritaire d'Air Austral, s'est félicité de voir que la compagnie régionale allait enfin avoir les moyens de se développer dans le régional et le "grand régional". "La dimension Sud-Sud doit davantage être prise en compte", a-t-il souligné.
Il a également révélé qu'il était très probable qu'Air Austral investisse au second semestre 2020 dans un simulateur de vol pour A220, ce qui permettrait à la compagnie régionale de devenir centre de formation pour cette zone du monde. Il a également été évoqué la possibilité de création d'un centre de maintenance pour A220 basé à Ivato, en collaboration avec Air Madagascar. D'autant que la compagnie nationale malgache va également très probablement passer commande d'un nombre conséquent d'Airbus A220.
Par ailleurs, Air Austral poursuit sa réflexion sur le renouvellement de sa flotte long-courrier qui interviendra courant 2023.
Marie-Joseph Malé d'un côté pour Air Austral, et Christopher Buckley, Executive Vice President Commercial de l'autre pour Airbus, ont signé le contrat d'achat de trois Airbus A220-300, des avions de 132 places (12 en Confort et 120 en Loisirs), qui remplaceront les deux Boeing 737-800 et l'ATR 72-500 âgés d'une dizaine d'années.
Le premier appareil posera ses roues en novembre de l'an prochain. Il devrait être suivi d'un second un mois plus tard, et le troisième rejoindra la flotte d'Air Austral à la fin du premier trimestre 2021.
D'une valeur unitaire comprise entre 90 et 100 millions de dollars, les prix de vente réels sont confidentiels, ces appareils de toute dernière génération seront plus petits que les Boeing 737 qu'ils vont remplacer, tout en ayant un coût de revient au siège et des émissions de CO2 inférieurs de près de 20% à ceux des appareils de la précédente génération.
C'est exactement ce que souhaitait Air Austral car le Boeing 737 avait une capacité trop importante (162 places) sur certaines lignes. Il n'était pas rare que les avions volent à moitié vides en basse saison, ce qui augmentait considérablement le coût de revient au siège. Ce problème devrait disparaitre avec l'A220 qui comptera 30 sièges de moins. Quitte à effectuer plusieurs rotations pendant la haute saison.
Le rayon d'action de l'A220 sera de 6.300km, au lieu de 5.600 pour le 737, ce qui aura également l'avantage de mettre d'autres destinations à portée de vol de Gillot.
Enfin, derniers avantages mis en avant par le président Malé au cours de sa présentation : L'A220 dispose du plafond le plus haut de sa catégorie, des sièges les plus larges parmi les mono-couloirs, de racks bagages très larges et de hublots panoramiques.
Le président Malé n'a pas caché que la priorité pour Air Austral sera de renforcer les dessertes des destinations existantes, avec très probablement une multiplication des vols avec une meilleure desserte par l'exemple de Johannesburg en Afrique du Sud, de Madagascar mais aussi de Mayotte et de Maurice.
Le président Didier Robert, qui intervenait en tant que président de la SEMATRA, la SEM régionale actionnaire majoritaire d'Air Austral, s'est félicité de voir que la compagnie régionale allait enfin avoir les moyens de se développer dans le régional et le "grand régional". "La dimension Sud-Sud doit davantage être prise en compte", a-t-il souligné.
Il a également révélé qu'il était très probable qu'Air Austral investisse au second semestre 2020 dans un simulateur de vol pour A220, ce qui permettrait à la compagnie régionale de devenir centre de formation pour cette zone du monde. Il a également été évoqué la possibilité de création d'un centre de maintenance pour A220 basé à Ivato, en collaboration avec Air Madagascar. D'autant que la compagnie nationale malgache va également très probablement passer commande d'un nombre conséquent d'Airbus A220.
Par ailleurs, Air Austral poursuit sa réflexion sur le renouvellement de sa flotte long-courrier qui interviendra courant 2023.