Deux documents ont été proposés. Le premier permet de modifier temporairement les règles de rémunération, de mobilité ou de temps de travail. Le second permet d’offrir aux salariés qui souhaitent quitter l’entreprise des conditions intéressantes sans qu’il s’agisse de licenciement indique Le Quotidien.
S’agissant du gel des salaires sur trois ans, l’ensemble des salariés devront renoncer à tout au parti de leur treizième mois. Certains d’entre eux avaient déjà consenti à ce sacrifice sur la base du volontariat. Ce gel constitue la seule baisse de salaire demandée par l’entreprise qui s’engage, de son côté, à ne pas procéder à des licenciements économiques, à ne pas dénoncer les accords d’entreprise et à maintenir l’intégralité des avantages sociaux.
Des mesures d’accompagnement seront mises en place pour les salariés qui seront concernés sous la forme de formations ou encore, par la prise en charge des frais de déménagement, pour les employés qui seront soumis à une mobilité géographique. Cette mobilité interviendra dans le cadre de réorganisations internes via une mutualisation de certains services ajoute Le Quotidien.
Concernant les personnels désireux de quitter l’entreprise, ils disposeront d’un an pour le faire. Pour autant, l’accord prévoit un départ maximum de 70 personnes, ce qui correspond environ à 10% du personnel. La limite est fixée par métier soit 30 personnels au sol, 30 personnels navigants commerciaux et 10 pilotes. L’accord est signé pour trois ans avec une clause de « revoyure » annuelle, permettant aux syndicats de ne pas renouveler l’accord l’année suivante.