La découverte de ce qui apparait de plus en plus comme un morceau du Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014 au large de l'Australie prend une dimension que personne ne soupçonnait à l'origine.
Les journalistes étrangers et les experts des pays concernés débarquent en continu sur notre île. Et dans le même temps, les conventions internationales applicables en cas d'accident d'avion s'appliquent automatiquement. Première conséquence : ce n'est plus le Préfet de la Réunion qui est l'interlocuteur des journalistes, mais directement le ministère des Affaires étrangères à Paris. Ce qui ne nous facilite pas le travail.
D'après nos informations, le bout d'aile ayant été trouvé sur son territoire, la France a tout naturellement confié l'enquête au pôle d'instruction du tribunal de grande instance de Paris qui a délivré une commission rogatoire. Mais, dès lors qu'il sera prouvé que la pièce retrouvée à Saint-André provient bien du Boeing malaisien et en application de la convention internationale signée par la France sur les "Enquêtes sur les accidents et incidents d'aviation", Paris perdra la maîtrise de l'enquête au profit de "l’État d’immatriculation, de l’État de l'exploitant, de l'Etat de conception ou de l'Etat de construction". En l'occurrence, dans le cas présent de la Malaisie et de l'Australie.
L'enquête française sera donc coordonnée avec l'enquête internationale conduite par les experts malaisiens et australiens.
On comprend mieux pourquoi c'est le ministère des Affaires étrangères qui a directement pris les choses en main. Nous n'en avons pas vraiment conscience, mais la Réunion est placée depuis hier matin au centre d'une énorme affaire internationale...
Les journalistes étrangers et les experts des pays concernés débarquent en continu sur notre île. Et dans le même temps, les conventions internationales applicables en cas d'accident d'avion s'appliquent automatiquement. Première conséquence : ce n'est plus le Préfet de la Réunion qui est l'interlocuteur des journalistes, mais directement le ministère des Affaires étrangères à Paris. Ce qui ne nous facilite pas le travail.
D'après nos informations, le bout d'aile ayant été trouvé sur son territoire, la France a tout naturellement confié l'enquête au pôle d'instruction du tribunal de grande instance de Paris qui a délivré une commission rogatoire. Mais, dès lors qu'il sera prouvé que la pièce retrouvée à Saint-André provient bien du Boeing malaisien et en application de la convention internationale signée par la France sur les "Enquêtes sur les accidents et incidents d'aviation", Paris perdra la maîtrise de l'enquête au profit de "l’État d’immatriculation, de l’État de l'exploitant, de l'Etat de conception ou de l'Etat de construction". En l'occurrence, dans le cas présent de la Malaisie et de l'Australie.
L'enquête française sera donc coordonnée avec l'enquête internationale conduite par les experts malaisiens et australiens.
On comprend mieux pourquoi c'est le ministère des Affaires étrangères qui a directement pris les choses en main. Nous n'en avons pas vraiment conscience, mais la Réunion est placée depuis hier matin au centre d'une énorme affaire internationale...