
Chaque année à l’occasion de l'Aïd el-Kebir, les musulmans du monde entier sacrifient un animal, le plus souvent un mouton, plus rarement un bœuf. Les défenseurs de la protection des animaux ont beau s’indigner de cette pratique mais au nom de la liberté religieuse, liberté fondamentale garantie tant par les textes européens que le droit français, cette pratique est légitime tant que ses conditions d’exercice restent dans le cadre de la légalité.
Les musulmans de la Réunion ne dérogent pas à la règle, ce qui est bien normal tant cette fête, qui symbolise la soumission d’Ibrahim (Abraham dans la Bible) à Dieu, est une des plus importantes de l’Islam.
Mais les conditions de célébration de la fête à La Réunion dérogent aux pratiques en vigueur en métropole. Les musulmans de l’hexagone, après des années d’atermoiements, se sont conformés aux exigences sanitaires qui imposent que le sacrifice ait lieu en abattoir. Ces exigences ne viennent pas de nulle part. Elles sont légales, issues en particulier de la législation européenne. Au nom de la liberté religieuse, la réglementation européenne admet des dérogations au principe d’étourdissement des bêtes pour autant que le sacrifice ait lieu en abattoir y compris à l’occasion de l’Aid-El-Kebir.
Or, à la Réunion, depuis des années, le sacrifice rituel a lieu, au mépris de la légalité et des règles sanitaires, en dehors des abattoirs, dans les "cours" et jardins des particuliers. Au nom de la tolérance entre les religions et du fameux "vivre ensemble", les autorités de l’Etat et les élus ferment les yeux et tolèrent le non respect de la loi, alors même que celle-ci ne prévoit aucune possibilité dérogation.
On peut se demander pour quelle raison, les musulmans de la Réunion ont droit à ce traitement de faveur. En République aucun groupe – religieux, ethnique, sexuel – n’est au-dessus des lois. Cela vaut pour tout le territoire de la République, sans exception, la citoyenneté étant constituée de droits et de devoirs.
L’incompréhension que suscite cette mansuétude des autorités pourrait revêtir une portée d’autant plus grande cette année que la fête de l’Aid-El-Kebir, prévue le 1er Août, aura lieu en pleine crise sanitaire de la Covid 19. Le sacrifice rituel générera comme à l’accoutumée, dans toute l’île, des rassemblements dans les jardins privés et particulièrement à Saint-Denis et à Saint-Pierre.
De tels rassemblements pourraient constituer le point de départ de clusters incontrôlables. Plus encore que les autres années, la sagesse, le droit et la protection de la santé publique devraient conduire à l’interdiction du sacrifice rituel en dehors des abattoirs !
Le préfet de la Réunion serait bien inspiré de prendre les mesures nécessaires en faveur d’une telle interdiction. C’est même son devoir. Il en va de l’autorité de l’Etat.
Les musulmans de la Réunion ne dérogent pas à la règle, ce qui est bien normal tant cette fête, qui symbolise la soumission d’Ibrahim (Abraham dans la Bible) à Dieu, est une des plus importantes de l’Islam.
Mais les conditions de célébration de la fête à La Réunion dérogent aux pratiques en vigueur en métropole. Les musulmans de l’hexagone, après des années d’atermoiements, se sont conformés aux exigences sanitaires qui imposent que le sacrifice ait lieu en abattoir. Ces exigences ne viennent pas de nulle part. Elles sont légales, issues en particulier de la législation européenne. Au nom de la liberté religieuse, la réglementation européenne admet des dérogations au principe d’étourdissement des bêtes pour autant que le sacrifice ait lieu en abattoir y compris à l’occasion de l’Aid-El-Kebir.
Or, à la Réunion, depuis des années, le sacrifice rituel a lieu, au mépris de la légalité et des règles sanitaires, en dehors des abattoirs, dans les "cours" et jardins des particuliers. Au nom de la tolérance entre les religions et du fameux "vivre ensemble", les autorités de l’Etat et les élus ferment les yeux et tolèrent le non respect de la loi, alors même que celle-ci ne prévoit aucune possibilité dérogation.
On peut se demander pour quelle raison, les musulmans de la Réunion ont droit à ce traitement de faveur. En République aucun groupe – religieux, ethnique, sexuel – n’est au-dessus des lois. Cela vaut pour tout le territoire de la République, sans exception, la citoyenneté étant constituée de droits et de devoirs.
L’incompréhension que suscite cette mansuétude des autorités pourrait revêtir une portée d’autant plus grande cette année que la fête de l’Aid-El-Kebir, prévue le 1er Août, aura lieu en pleine crise sanitaire de la Covid 19. Le sacrifice rituel générera comme à l’accoutumée, dans toute l’île, des rassemblements dans les jardins privés et particulièrement à Saint-Denis et à Saint-Pierre.
De tels rassemblements pourraient constituer le point de départ de clusters incontrôlables. Plus encore que les autres années, la sagesse, le droit et la protection de la santé publique devraient conduire à l’interdiction du sacrifice rituel en dehors des abattoirs !
Le préfet de la Réunion serait bien inspiré de prendre les mesures nécessaires en faveur d’une telle interdiction. C’est même son devoir. Il en va de l’autorité de l’Etat.