Revenir à la rubrique : Social

Agriculture : La CGSS renouvelle son aide à la prévention

La CGSS signe une nouvelle Convention Régionale d'Objectifs (CRO) en collaboration avec la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles). Un accompagnement financier en faveur des exploitants agricoles employant des salariés, afin de les aider à prendre des dispositions pour prévenir les accidents du travail.

Ecrit par Karine Maillot – le vendredi 22 janvier 2010 à 12H49

Signée pour la première fois sur notre département en 2005, la Convention régionale d’objectifs (CRO) est renouvelée pour quatre ans. Un contrat qui engage la CGSS à accompagner financièrement les exploitants agricoles dans leur investissement dans la prévention du risque pour les salariés confrontés à la pénibilité ou à la difficulté du métier.

Ces avances sur investissement peuvent demeurer acquises en partie ou en totalité. « Dès la signature du contrat et le commencement de son exécution, il est versé une avance de démarrage pouvant atteindre 30% de sa participation », précise la Caisse.

Des accidents de plus en plus graves

« Cette aide leur permet d’organiser leur travail ou leurs locaux et favoriser la prévention », indique Jean-Paul Phelippeau, directeur de la CGSS, qui n’a pas manqué de demander au président de la FDSEA, Frédéric Vienne, de bien informer ses adhérents du renouvellement de cet accompagnement financier de la Caisse. « Les professionnels attendent avec impatience le renouvellement de cette convention. On a pu constater des accidents de plus en plus graves », indique Frédéric Vienne. « Grâce à cette convention, les exploitants peuvent s’équiper d’armoires phytosanitaires, ce qui leur permet de stocker leur matériel de manière sécurisée ».

Seuls les exploitants ayant des salariés peuvent en bénéficier

En 2005, seuls 13 contrats, tous secteurs d’activités confondus, ont été signés. Cette fois, c’est une enveloppe de 229.075 euros qui est disponible. Pour bénéficier de cette aide qui est disponible jusqu’en 2014, il faut être une entreprise agricole employant du personnel au régime général de Sécurité sociale, être à jour dans ses cotisations de Sécurité sociale et étudier un programme d’actions de prévention des risques consigné dans le document unique. Document que doit obligatoirement rédiger le professionnel et qui est relatif à l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs.

En 2009 à La Réunion, il y a eu 50 accidents du travail avec arrêt de travail dans le domaine agricole et un travailleur agricole ayant contracté la leptospirose. Un chiffre légèrement en baisse par rapport à 2008 qui a compté 61 accidents du travail avec arrêt de travail et un travailleur agricole ayant eu une affection respiratoire et cutanée.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les journalistes du Quotidien campent devant le tribunal

Une vingtaine de journalistes du Quotidien de La Réunion se sont installés devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis. Une décision est attendue ce mercredi sur le sort du média placé en liquidation judiciaire depuis le 4 octobre.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.