Le 14 février dernier, alors qu’elle était transportée dans un véhicule de secours et d'assistance à victime (VSAV) vers le centre hospitalier de l'Ouest suite à une demande de secours, une femme affirme avoir subi des attouchements par un pompier. Suite à son témoignage, le mis en cause avait été interpellé le soir même puis placé en garde à vue.
Les faits se sont produits pendant les transferts de la patiente vers le CHOR aux alentours de 17 heures. La victime, arrivée en pleurs, avait alors indiqué avoir subi des attouchements par le prévenu. Le quadragénaire se serait débrouillé pour se retrouver seul avec la patiente, alors que lorsqu'une victime féminine se trouve dans un véhicule de secours, les pompiers ont l'obligation d'être deux.
Lors de ses auditions, le prévenu avait concédé avoir bu avant de revenir sur ses déclarations à l'audience le 31 mars dernier : "Le matin, j’avais mal aux dents mais je n’avais pas d’alcool", avait-t-il indiqué au président. L'individu, qui avait 8 mois de sursis probatoire au-dessus de la tête pour menaces de mort sur son ex compagne, était toutefois sous suivi pour l’alcool, lui avait fait remarquer le président.
Au sujet du baiser, le prévenu avait raconté avoir évoqué la Saint-Valentin comme prétexte pour lui faire "un bisou". "Elle m'a demandé si j’avais le Covid, si j’étais vacciné et elle m’a dit oui". Une version bien différente de celle de la victime, qui avait affirmé avoir dit non. Celle-ci avait expliqué qu'il l'avait embrassée une première fois avec la langue avant de tenter de recommencer, mais qu'elle avait tourné la tête.
Du côté du parquet, "c'est un environnement oppressant et il a profité du moment de faiblesse de la victime", avait tancé le procureur, demandant une interdiction d’exercer et une peine de 18 mois dont 6 mois de sursis, avec un mandat de dépôt à délai différé, mais aussi la révocation de son sursis de 3 mois et son inscription au fichier des délinquants sexuels.
Pour la défense, "c’est un petit smack et on a vu pire dans l’enceinte de ce tribunal. Si personne n’a rien vu c’est parce que ça a été furtif. A-t-il pu comprendre qu’elle n’était pas d’accord ? C’est la question qu’il convient de se poser pénalement", avait plaidé Me Briot, demandant au tribunal "d'entrer en voie de relaxe par manque d’éléments intentionnels".
Le SDIS est reçu dans sa constitution de partie civile et est indemnisé à hauteur d'un euro ainsi que demandé.
Après plusieurs semaines de délibération, le tribunal a condamné le prévenu à la peine de six mois de prison avec sursis probatoire et une interdiction d'exercer la fonction de pompier pendant trois ans.
Les faits se sont produits pendant les transferts de la patiente vers le CHOR aux alentours de 17 heures. La victime, arrivée en pleurs, avait alors indiqué avoir subi des attouchements par le prévenu. Le quadragénaire se serait débrouillé pour se retrouver seul avec la patiente, alors que lorsqu'une victime féminine se trouve dans un véhicule de secours, les pompiers ont l'obligation d'être deux.
Lors de ses auditions, le prévenu avait concédé avoir bu avant de revenir sur ses déclarations à l'audience le 31 mars dernier : "Le matin, j’avais mal aux dents mais je n’avais pas d’alcool", avait-t-il indiqué au président. L'individu, qui avait 8 mois de sursis probatoire au-dessus de la tête pour menaces de mort sur son ex compagne, était toutefois sous suivi pour l’alcool, lui avait fait remarquer le président.
Au sujet du baiser, le prévenu avait raconté avoir évoqué la Saint-Valentin comme prétexte pour lui faire "un bisou". "Elle m'a demandé si j’avais le Covid, si j’étais vacciné et elle m’a dit oui". Une version bien différente de celle de la victime, qui avait affirmé avoir dit non. Celle-ci avait expliqué qu'il l'avait embrassée une première fois avec la langue avant de tenter de recommencer, mais qu'elle avait tourné la tête.
Du côté du parquet, "c'est un environnement oppressant et il a profité du moment de faiblesse de la victime", avait tancé le procureur, demandant une interdiction d’exercer et une peine de 18 mois dont 6 mois de sursis, avec un mandat de dépôt à délai différé, mais aussi la révocation de son sursis de 3 mois et son inscription au fichier des délinquants sexuels.
Pour la défense, "c’est un petit smack et on a vu pire dans l’enceinte de ce tribunal. Si personne n’a rien vu c’est parce que ça a été furtif. A-t-il pu comprendre qu’elle n’était pas d’accord ? C’est la question qu’il convient de se poser pénalement", avait plaidé Me Briot, demandant au tribunal "d'entrer en voie de relaxe par manque d’éléments intentionnels".
Le SDIS est reçu dans sa constitution de partie civile et est indemnisé à hauteur d'un euro ainsi que demandé.
Après plusieurs semaines de délibération, le tribunal a condamné le prévenu à la peine de six mois de prison avec sursis probatoire et une interdiction d'exercer la fonction de pompier pendant trois ans.