
Depuis le 11 mars, la vie de Laurent et de sa famille a basculé dans un épais brouillard qui tarde à se dissiper. Victime d’une violente agression à Saint-Philippe, il a vu son pronostic vital engagé. Si son état est stabilisé, il est actuellement toujours hospitalisé et connaît même quelques rechutes.
"En ce moment, il a le visage tuméfié. Il a une joue qui a gonflé comme s’il avait une rage de dents. Ses yeux commencent à bleuir, il est toujours sous antibiotiques. Ça va être long, très long" explique sa sœur Danielle.
Sa mémoire revient lentement
En plus de son corps meurtri, c’est la perte de mémoire qui fait souffrir le Saint-Philippois et sa famille. "Il commence à avoir des souvenirs pour les visages, mais pas pour les prénoms. C’est seulement hier qu’il m’a appelée Danielle pour la première fois. Il est toujours à l’hôpital, mais pense qu’il est toujours en formation. Il n’a pas encore recouvré ses esprits", indique-t-elle.
Le retour de la mémoire de Laurent est essentiel pour pouvoir déposer plainte. Un suspect a bien été auditionné, mais a dû être relâché faute de pouvoir être formellement identifié. La crainte de la famille est donc que Laurent ne se souvienne plus de rien. "Que va-t-on faire s’il ne retrouve jamais la mémoire", se demande sa sœur.
Le souvenir est lui malheureusement bien ancré pour ses proches, et l’actualité de ces dernières semaines ravive constamment cette douleur. "Toute la violence que l’on voit ces dernières semaines nous y fait constamment penser", se désole Danielle.
Des témoins silencieux
Faute de pouvoir compter sur la mémoire de Laurent, la famille espère trouver des personnes ayant assisté à la scène. Après un appel à témoin sur les réseaux sociaux et dans la presse, quelques personnes se sont manifestées. "Des gens ont vu des choses, mais ne veulent pas témoigner", regrette-t-elle.
"En ce moment, il a le visage tuméfié. Il a une joue qui a gonflé comme s’il avait une rage de dents. Ses yeux commencent à bleuir, il est toujours sous antibiotiques. Ça va être long, très long" explique sa sœur Danielle.
Sa mémoire revient lentement
En plus de son corps meurtri, c’est la perte de mémoire qui fait souffrir le Saint-Philippois et sa famille. "Il commence à avoir des souvenirs pour les visages, mais pas pour les prénoms. C’est seulement hier qu’il m’a appelée Danielle pour la première fois. Il est toujours à l’hôpital, mais pense qu’il est toujours en formation. Il n’a pas encore recouvré ses esprits", indique-t-elle.
Le retour de la mémoire de Laurent est essentiel pour pouvoir déposer plainte. Un suspect a bien été auditionné, mais a dû être relâché faute de pouvoir être formellement identifié. La crainte de la famille est donc que Laurent ne se souvienne plus de rien. "Que va-t-on faire s’il ne retrouve jamais la mémoire", se demande sa sœur.
Le souvenir est lui malheureusement bien ancré pour ses proches, et l’actualité de ces dernières semaines ravive constamment cette douleur. "Toute la violence que l’on voit ces dernières semaines nous y fait constamment penser", se désole Danielle.
Des témoins silencieux
Faute de pouvoir compter sur la mémoire de Laurent, la famille espère trouver des personnes ayant assisté à la scène. Après un appel à témoin sur les réseaux sociaux et dans la presse, quelques personnes se sont manifestées. "Des gens ont vu des choses, mais ne veulent pas témoigner", regrette-t-elle.