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Agression d’un lycéen à St-André : « Le motif n’était pas la Covid », selon l’avocat du prévenu

La semaine dernière, un lycéen saint-andréen a reçu un violent coup de poing d'un autre élève. Alors que des rumeurs autour d'une contamination à la Covid sont à l'origine de l'altercation, l'avocat de l'agresseur souhaite apporter des "précisions" quant au déroulement des faits.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 07 septembre 2020 à 14H06

L’affaire a suscité un vif émoi. Jeudi 27 août, les abords du lycée Mahatma Gandhi de Saint-André ont été le théâtre d’une violente agression.  Alors que la victime revenait en cours après avoir guéri du Covid, des rumeurs avaient conduit à [une altercation avec un autre jeune homme]urlblank:https://www.zinfos974.com/St-Andre-L-agresseur-du-lyceen-et-le-papy-vengeur-deferes-ce-vendredi_a159588.html . Le lycéen a eu la mâchoire cassée (60 jours d’ITT). Peu après avoir vu son fils défiguré, sa mère, enceinte, perdait son bébé. Une nouvelle qui avait déclenché la colère du grand-père, lequel a porté un coup de marteau à l’agresseur lorsqu’il se trouvait à l’extérieur du commissariat. 
 
L’avocat de l’auteur du coup dans la mâchoire, que nous appellerons S., souhaite aujourd’hui apporter des éclaircissements. « Le coup porté n’était nullement pour un motif de Covid », assure Me Marius Rakotonirina. Selon la robe noire, la victime avait entendu que des individus propageaient des déclarations sur elle au sujet du coronavirus, et pensait que cela provenait de son client. « Et quand ils se sont croisés, la victime a embêté S., et malgré ses dénégations, ne l’a pas entendu. La victime, énervée, a persisté oralement. Mon client n’a alors pas pu retenir son coup de poing qui malencontreusement, a eu conséquences très dommageables ». Le lendemain, S. se serait excusé.
 
Quant à la perte du bébé par la mère de la victime, l’avocat estime que l’on ne peut pas attribuer cette tragique nouvelle avec certitude à l’agression de son fils. « C’est une accumulation de dominos malheureux », juge l’avocat, qui assure que son client en est affecté. « Quand il a su les conséquences, il est allé présenter ses excuses ».
 
En attendant sa comparution devant le tribunal, prévue pour le mois d’octobre, le prévenu a été placé sous un contrôle judiciaire strict. Le grand-père a également été inquiété. En attendant, l’avocat appelle à la pacification. « Je pense qu’il faut remettre un peu de sérénité. Il faut revenir à une situation un peu plus raisonnable ».

 

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