

Les deux camps semblent se radicaliser alors que, selon une information de "l'Argus du Cap" de ce dimanche, deux syndicats d'enseignants rejoindraient le PSA, syndicat à l'origine de la grève, dans son mouvement pour obtenir une revalorisation salariale de 8,6%.
De son côté, le gouvernement, qui a proposé un accord autour d'une hausse de 7%, a rappelé que les enseignants avaient déjà bénéficié de 45% de revalorisation salariale depuis 2007 tandis que le ministre de la santé, Aaron Motsoaledi, accusait les grévistes des hôpitaux, qui n'ont pas légalement le droit de faire grève, d'être des "meurtriers" .
Il est également question de mettre en place une législation spécifique destinée, selon le gouvernement sud-africain, a empêcher les grévistes de barricader des écoles et des hôpitaux pour empêcher les fonctionnaires non grévistes de prendre leur poste, en complément d'une décision de justice ayant interdit aux grévistes d'en perturber le fonctionnement.
Dans ce contexte, l'armée sud-africaine a récemment annoncé avoir étendu son dispositif de déploiement d'équipes médicales en remplacement des grévistes dans les hôpitaux publics. Le porte-parole du PSA a quant à lui annoncé que le syndicat appelle les grévistes à rester chez eux aujourd'hui mais qu'une "action massive" aurait lieu demain.