Vincent R., 31ans, comparaissait ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis dans le cadre de la procédure accélérée. Le trentenaire est poursuivi pour avoir affronté policiers et gendarmes samedi 31 juillet dernier, en marge de la manifestation organisée dans le chef-lieu pour protester contre les mesures sanitaires.
Vêtu d'un survêtement bleu marine, l'homme s'est avancé à la barre du prétoire et annoncé qu'il souhaitait bénéficier d'un délai pour que son avocat, Me Jean-Christophe Molière, puisse sereinement préparer sa défense. Il a 22 mentions à son casier judiciaire, dont des faits de vol, de violences régulières, ou les deux ensemble. En mai 2020, il devait déjà répondre de violences et dégradations. Il se trouve donc en récidive légale. Sorti de prison le 10 juillet dernier, il reconnaît les faits, regrette son geste et demande pardon au tribunal.
La procureure demande son incarcération rappelant que 15 jours après son rdv avec le JAP (Juge d'Application des Peines) pour aménager son sursis, il s'est retrouvé à jeter des pierres sur les policiers. Ses garanties de représentation sont minces, sa mère ayant indiqué qu’elle n’avait pas la force de l’héberger.
"J’ai des problèmes d’addiction", dit le prévenu, qui renouvelle sa demande de pardon avant que le tribunal ne se retire.
L'audience est renvoyée au 8 septembre prochain. En attendant, Vincent R.est écroué à la maison d'arrêt de Domenjod.
Vêtu d'un survêtement bleu marine, l'homme s'est avancé à la barre du prétoire et annoncé qu'il souhaitait bénéficier d'un délai pour que son avocat, Me Jean-Christophe Molière, puisse sereinement préparer sa défense. Il a 22 mentions à son casier judiciaire, dont des faits de vol, de violences régulières, ou les deux ensemble. En mai 2020, il devait déjà répondre de violences et dégradations. Il se trouve donc en récidive légale. Sorti de prison le 10 juillet dernier, il reconnaît les faits, regrette son geste et demande pardon au tribunal.
La procureure demande son incarcération rappelant que 15 jours après son rdv avec le JAP (Juge d'Application des Peines) pour aménager son sursis, il s'est retrouvé à jeter des pierres sur les policiers. Ses garanties de représentation sont minces, sa mère ayant indiqué qu’elle n’avait pas la force de l’héberger.
"J’ai des problèmes d’addiction", dit le prévenu, qui renouvelle sa demande de pardon avant que le tribunal ne se retire.
L'audience est renvoyée au 8 septembre prochain. En attendant, Vincent R.est écroué à la maison d'arrêt de Domenjod.