Le tribunal correctionnel de Mamoudzou tente toujours de faire la lumière sur les pratique du GIR dans le procès Roukia. Michel Alize, l’ancien patron de la section de recherche de gendarmerie, dans un premier temps chargé de l’enquête, a témoigné.
Pressentant que la drogue consommée par Roukia était passée par le GIR, à la demande du juge d’instruction, ils placent sur écoute les locaux de la section de recherche, rapporte le Journal de Mayotte.
À partir de là, l’homme affirme subir des pressions de sa hiérarchie mais ne cède pas. Il sera écarté de l’enquête, mis au placard durant neuf mois. Son témoignage a soulevé de nombreuses questions sur les méthodes de Gérard Gauthier, l’ex-patron du GIR.
Hier, Mathias Belmer, le petit-ami de Roukia, a également dévoilé sa version des faits, assurant que la drogue était pour « faire plaisir à sa chérie ». Ce matin là, lorsqu’il découvre son corps inanimé, il n’a qu’une idée en tête raconte le journal, effacer ses traces.