Un des deux employés de l’ancien hôtel Legends à Maurice, arrêtés en janvier 2011 pour le meurtre de la touriste irlandaise de 28 ans, Michaela Harte-Mc Areavey, réclame aujourd’hui des comptes à l’Etat mauricien et à la police.
L’ex-valet de chambre demande des dédommagements de l’ordre de 75 millions de roupies (1.875.000 euros), pour effacer l’humiliation d’avoir été incarcéré à tort durant 18 mois, après avoir été acquitté par un jury populaire en juillet dernier.
L’ex-accusé avance que les enquêteurs ont failli dans leurs investigations
Il accuse ouvertement la police qui, selon lui, a bâclé l’enquête et n’a pas su préserver intacte la scène du crime. D’importants indices auraient été laissés de côté, comme notamment des marques flagrantes sur le coffre-fort et des traces de chaussures sur le lit de la victime ainsi que dans la chambre.
L’ex-accusé avance également que les enquêteurs ont failli dans leurs investigations, en n’envoyant pas 60 objets sous scellés à fin d’analyse ADN en Grande-Bretagne. Des examens plus poussés auraient dû être aussi entrepris sur la baignoire où le corps de Michaela Harte-Mc Areavey a été retrouvé sans vie.
L’ex-valet s’étonne de plus que les voisins de la chambre 1025 de l’ancien hôtel Legends des époux Mc Areavey n’ont pas été interrogés.
L’ex-accusé termine sa litanie de griefs, en ne comprenant pas pourquoi le mari de la victime n’a pas été ausculté par un médecin et que ses appels et messages n’ont pas été passés au crible par la police.
Source : [http://www.indian-ocean-times.com]urlblank:http://www.indian-ocean-times.com