Me Olivier Morice, un avocat des familles de victimes de l’attentat de Karachi, en 2002, a déclaré que le juge chargé de l’enquête avait reconnu l’existence de « retro-commissions illicites ». « Il est clair qu’au plus haut niveau de l’Etat français on sait parfaitement les motifs qui ont conduit à l’arrêt du versement des commissions« , a dit, selon le site du Nouvel Observateur, Me Morice.
En clair, Nicolas Sarkozy était au courant de l’existence de ces commissions et connaissait « parfaitement » les motifs qui ont conduit à l’arrêt du versement des commissions. Pour rappel, c’est l’arrêt des versements qui serait la cause directe de l’attentat de Karachi dans lequel 11 français salariés de la Direction des constructions navales ont péri. Toujours selon l’avocat des familles de victimes, le juge aurait aussi confirmé que la « seule piste crédible » envisagée était « la piste financière ».
Par ailleurs, ces commissions sont suspectées d’être la source de retro-comissions ayant servi au financement de la campagne d’Edouard Balladur en 1995.