« Malheureusement depuis plusieurs mois, une année maintenant, ce jeune homme n’a plus donné signe de vie, les mois qui avaient suivi on avait pensé le voir dans différents endroits de La Réunion, mais il faut bien penser que ces pistes étaient des pistes sans fondement, on a donc considéré, vu les circonstances de sa disparition et ces craintes qu’il soit décédé, le jugement déclaratif de décès et la traduction civile de cet événement dramatique », Eric Tuffery, procureur de la République de Saint-Denis.
Dès la fin du mois de juin, une enquête pénale a été ouverte car les circonstances de disparition voulaient être identifiées. Suite à cela, fin juillet, un juge d’instruction a été saisi. Notamment pour les plaintes déposées pour non assistance à personne en danger, contre les deux amis qui accompagnaient le jeune gendarme.
« Tant que M. n’était pas déclaré « décédé », je ne pouvais pas saisir le juge d’instruction de faits d’homicide involontaire, donc comme le jugement a été rendu, le juge est désormais saisi des faits de non assistance à personne en danger et aussi d’homicide involontaire », précise-t-il.
L’officialisation du décès a été faite suite à une demande de la Gendarmerie Nationale, qui a été en concertation avec les membres de la famille. « On a appris dans la presse que la mère soit émue qu’on déclare son fils décédé, je comprends car elle a toujours un espoir, c’est tout à fait humain, mais nous on avait des éléments vraiment nécessaires pour rendre ce jugement », souligne M. le Procureur de la République de La Réunion.