C'est une vidéo d'une trentaine de minutes qui vient d'être publiée sur YouTube il y a quelques heures. Rafu, un journaliste métropolitain qui se passionne pour les crimes et les disparitions inexpliquées, y parle de La Réunion et de son disparu le plus emblématique : le gendarme mobile Mathieu Caizergues, introuvable depuis une randonnée au Maïdo en juin 2017.
Des images de Mathieu enfant puis adolescent, son court parcours universitaire avant l'intégration dans la gendarmerie et sa passion pour son métier constituent le début de la publication. Puis, il est question de l'organisation de la fameuse randonnée avec deux collègues, Pascal et Christophe. L'un est gendarme. Le second est le mari d'une militaire.
Des images de Mathieu enfant puis adolescent, son court parcours universitaire avant l'intégration dans la gendarmerie et sa passion pour son métier constituent le début de la publication. Puis, il est question de l'organisation de la fameuse randonnée avec deux collègues, Pascal et Christophe. L'un est gendarme. Le second est le mari d'une militaire.
Un procès pour non assistance à personne en danger ?
Rafu explore ensuite les différentes zones d'ombre qui jalonnent cette histoire dont la vérité n'a toujours pas éclaté cinq après les faits. Le témoignage sincère du gendarme du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) qui a pris en charge les recherches dans les airs est particulièrement éclairant.
L'alerte avait été donnée tardivement par les accompagnateurs de Mathieu Caizergues. Une battue à pied avait eu lieu la nuit suivant sa disparition. Le lendemain matin, le 24 juin 2017, les militaires du PGHM avaient décollé dès 6 heures du matin avec la certitude qu'ils trouveraient immédiatement le randonneur perdu.
Mais en vain. Après un mois d'investigations soutenues dans les airs, sur les chemins, dans les ravins et à l'aide de plusieurs chiens, aucune trace du gendarme. Christophe Grange en est quasiment sûr, "Mathieu ne se trouve pas dans le cirque de Mafate". Une déclaration qui pose question et fait écho à la position de la mère du disparu, Delphine Caizergues, qui a toujours tenu des propos similaires.
Rafu explore ensuite les différentes zones d'ombre qui jalonnent cette histoire dont la vérité n'a toujours pas éclaté cinq après les faits. Le témoignage sincère du gendarme du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) qui a pris en charge les recherches dans les airs est particulièrement éclairant.
L'alerte avait été donnée tardivement par les accompagnateurs de Mathieu Caizergues. Une battue à pied avait eu lieu la nuit suivant sa disparition. Le lendemain matin, le 24 juin 2017, les militaires du PGHM avaient décollé dès 6 heures du matin avec la certitude qu'ils trouveraient immédiatement le randonneur perdu.
Mais en vain. Après un mois d'investigations soutenues dans les airs, sur les chemins, dans les ravins et à l'aide de plusieurs chiens, aucune trace du gendarme. Christophe Grange en est quasiment sûr, "Mathieu ne se trouve pas dans le cirque de Mafate". Une déclaration qui pose question et fait écho à la position de la mère du disparu, Delphine Caizergues, qui a toujours tenu des propos similaires.
Droit de réserve
Concernant les zones d'ombre, Christophe Grange indique qu'ayant été gendarme, il est tenu à un droit de réserve. Cependant, ses déclarations laissent entrevoir que toutes les informations concernant l'affaire ne sont pas connues.
Selon la procureure de la République de Saint-Denis, l'instruction est toujours en cours. Les deux accompagnateurs pourraient être finalement poursuivis pour non assistance à personne en danger et un procès correctionnel pourrait se tenir au tribunal judiciaire du Nord.
La vidéo de Rafu est à voir ici :
Ce mercredi 11mai, une discussion ouverte à tous en présence de Christophe Grange est organisée sur la page YouTube de Rafu.
Concernant les zones d'ombre, Christophe Grange indique qu'ayant été gendarme, il est tenu à un droit de réserve. Cependant, ses déclarations laissent entrevoir que toutes les informations concernant l'affaire ne sont pas connues.
Selon la procureure de la République de Saint-Denis, l'instruction est toujours en cours. Les deux accompagnateurs pourraient être finalement poursuivis pour non assistance à personne en danger et un procès correctionnel pourrait se tenir au tribunal judiciaire du Nord.
La vidéo de Rafu est à voir ici :
Ce mercredi 11mai, une discussion ouverte à tous en présence de Christophe Grange est organisée sur la page YouTube de Rafu.
