
Jismy Moutien, entrepreneur dans l'Est de la Réunion, devait s'occuper du bureau de change de l'aéroport de Gillot, en plus de celui du Port dont il a actuellement la gérance (voir ici : Pas une banque, mais un chef d'entreprise pour la gérance des bureaux de change). Mais la société aéroportuaire en a décidé autrement et a attribué le marché à une société anglaise ICE (International Currency Exchange) pour s'occuper du bureau de change de l'aéroport. De quoi provoquer la colère de Jismy Moutien qui compte bien ne pas en rester là.
Le choix de l'aéroport a été "lâché" dans un courrier des lecteurs signé de Gilbert Lauret, habitant au Tampon. Ce dernier a eu Jismy Moutien qui lui a confirmé la décision de l'aéroport de choisir une société étrangère. "Son projet d'installation n'a pas été retenu lors d'un marché public lancé par la nouvelle société qui gère l'aéroport (…). Le petit Réunionnais qu'il est, reste sur le carreau (…). Après les ouvriers portugais à la Plaine-des-Cafres et le "goyave de France à l'Agorah" (souvenez-vous en), à l'aéroport c'est la "patate d'Angleterre". Réunionnais et fier de l'être, je préfère garder mes baths plutôt que de les voir partir à Paris puis à Londres, remplir les caisses d'une multinationale", a-t-il écrit.
Contacté par le Quotidien dans son édition de ce matin, la société aéroportuaire, présidée par Jean-Paul Noël, se défend et on avance que l'offre présentée par la société ICE était "meilleure" par rapport à l'offre présentée par Jismy Moutien. "Une décision qui ne fait pas l"unanimité", précisent pourtant nos confrères du Quotidien. Les langues se délient et certains administratifs de la société aéroportuaire auraient préféré voir une entreprise réunionnaise obtenir le marché, on parle même de saisir le préfet (l'Etat est à 60% actionnaire dans la société aéroportuaire) pour "casser le marché".
Du côté de Jismy Moutien, c'est la colère et l'incompréhension qui prédominent. L'entrepreneur de Saint-André se réserve le droit de porter l'affaire en justice et ne veut pas baisser les bras. Du coup, il devrait installer un bureau de change à Saint-Denis et non plus à l'aéroport. Affaire à suivre.
Le choix de l'aéroport a été "lâché" dans un courrier des lecteurs signé de Gilbert Lauret, habitant au Tampon. Ce dernier a eu Jismy Moutien qui lui a confirmé la décision de l'aéroport de choisir une société étrangère. "Son projet d'installation n'a pas été retenu lors d'un marché public lancé par la nouvelle société qui gère l'aéroport (…). Le petit Réunionnais qu'il est, reste sur le carreau (…). Après les ouvriers portugais à la Plaine-des-Cafres et le "goyave de France à l'Agorah" (souvenez-vous en), à l'aéroport c'est la "patate d'Angleterre". Réunionnais et fier de l'être, je préfère garder mes baths plutôt que de les voir partir à Paris puis à Londres, remplir les caisses d'une multinationale", a-t-il écrit.
Contacté par le Quotidien dans son édition de ce matin, la société aéroportuaire, présidée par Jean-Paul Noël, se défend et on avance que l'offre présentée par la société ICE était "meilleure" par rapport à l'offre présentée par Jismy Moutien. "Une décision qui ne fait pas l"unanimité", précisent pourtant nos confrères du Quotidien. Les langues se délient et certains administratifs de la société aéroportuaire auraient préféré voir une entreprise réunionnaise obtenir le marché, on parle même de saisir le préfet (l'Etat est à 60% actionnaire dans la société aéroportuaire) pour "casser le marché".
Du côté de Jismy Moutien, c'est la colère et l'incompréhension qui prédominent. L'entrepreneur de Saint-André se réserve le droit de porter l'affaire en justice et ne veut pas baisser les bras. Du coup, il devrait installer un bureau de change à Saint-Denis et non plus à l'aéroport. Affaire à suivre.