« La partie viaduc coûte beaucoup plus cher que la partie digue », assure Jean-Gaël Rivière, président de la FNTR. « Quand on dit que l’Etat avance 420 millions, la moitié du montant, si on sait bien compter ça fait 840.000 euros de viaduc alors qu’on est, pour la partie digue, à 480 millions. Cela signifie qu’il ne resterait plus grand-chose aux Réunionnais à payer (dans cette dernière option, ndrl) et on pourrait commencer les travaux début 2023″, exprime-t-il avant de prévenir : « Là on a rassemblé le minimum pour faire entendre le mécontentement, et si on n’est pas entendu, on durcira le mouvement ».
« On sera là le temps qu’il faudra »
« On avait dit qu’on n’était pas satisfaits par la décision prise, à savoir un viaduc qui va commencer dans 3 ou 4 ans parce qu’il n’y a aucune autorisation, il faut reconstruire une nouvelle barge parce que le zourite n’est pas adapté, et que les entreprises locales et les salariés du BTP ne travailleront pas », exprime Didier Hoarau, président de l’OTI. « Il y a deux petits syndicats à qui on a passé la crème et qui étaient contents. On dit qu’il y a du boulot qui va sortir mais il n’y a aucun document écrit (…), pour nous c’est du blabla. ».
« On n’est pas ingénieurs mais on sait compter », ajoute le transporteur qui promet de ne pas lâcher. « Ils sont partis en métropole signer les accords Matignon III, on va attendre leur retour, il y a une plénière vendredi, on sera également présent, et on va voir s’il y a une volonté de trouver un accord pour que tout le monde soit satisfait ». Et de conclure : « On sera là le temps qu’il faudra. »
Sur des images de Régis Labrousse :
À 8h30 ce matin, les transporteurs n’ont pas bougé :