
Les quatre accusés se disent tous ravis d'avoir été blanchis par la Cour d'Appel. On le serait à moins mais patience...
Le public, unanime, ne comprend pas comment ces 4 là, mouillés jusqu'à l'os, ont pu ressortir blanchis de tribunal. Effectivement.
Un avocat nous confiait que si cela est arrivé, c'est parce que le dossier était mal ficelé dès le départ. Traduction : on aurait voulu aboutir à cet acquittement que l'on n'aurait pas agi autrement.
On a d'abord choisi deux "complices", messieurs Vally et Vlody et puis, longtemps après, on a pensé qu'une accusée principale ferait bien dans le tableau. On a alors rajouté la Nassimah pour le compte. Ca mange pas d'pain.
A ce compte, légalement, il ne pouvait y avoir qu'acquittement.
C'eût été tout différent si l'on avait pris l'affaire par l'autre bout. Là, c'était imparable. On prenait les accusés (blanchis pour l'heure) auxquels on collait sur les endosses "la prise illégale d'intérêt", ce qui est patent, irréfutable, net. Là, on les coxait en toute légalité et cela aurait été largement mérité car, répétons-le, mouillés jusqu'à l'os !
Ils l'avaient dans le baba et appel ou pas appel, cassation ou pas cassation, ils devenaient inéligibles. On en était enfin débarrassés.
Cela restera le grand ratage juridique et judiciaire de la décennie (au fait, pourquoi 9 ans de procédure ?)