Jean-Moïse a été acquitté la semaine dernière en appel, devant la cour d’Assises. Condamné en première instance à 18 ans de réclusion criminelle pour le viol de sa fille, il est finalement ressorti libre.
Un revirement de situation qui survient pour plusieurs raisons : absence de preuve, contradictions, absence de deux témoins lors du procès aux Assises… Le doute a bénéficié à l’accusé.
Jean-Moïse n’a jamais cessé de crier son innocence et aujourd’hui, il ne pense qu’à une chose, se reconstruire. Désormais, c’est une nouvelle étape de sa vie qui commence, un nouveau combat aussi car il compte bien entamer une procédure de divorce, obtenir des dommages et intérêts pour le préjudice qu’il a subi et, aussi, récupérer la garde de ses deux autres enfants.
Et même s’il a été acquitté, il s’interroge sur sa première condamnation : « Pourquoi la justice n’a pas cherché des preuves et plus d’éléments?« . Ou encore sur l’attitude de son premier avocat, commis d’office : « Pourquoi ne s’est-il pas présenté à l’audience pour assurer ma défense?« . Jean-Moïse avait du coup pris seul l’initiative de faire appel.
L’homme de 44 ans veut désormais penser à l’avenir. Il n’écarte pas l’idée de partir vivre en métropole… loin des regards accusateurs de la population, de son entourage. « Je suis obligé de faire avec mais cette histoire m’a marqué à vie« , explique-t-il.