
Kévin Hoareau affirme que Maurice Gironcel lui a versé de l’agent pour s’acheter sa voiture
Kévin Hoareau devait être employé en CDD comme agent d’entretien du cimetière depuis 2012. "J’ai attendu après les élections, pendant ce temps Maurice Gironcel me donnait des petits pots-de-vin. Il m’encourageait avec au bout, la promesse d’un CDI. Je n’ai signé mon CDD qu’en 2014 ".
"Sans l’achat de voix, je pense que les élections seraient difficiles pour lui"
Pendant ce temps, le rôle de Kévin est de repérer et d’influencer des personnes manipulables et de leur donner des pots-de-vin pour qu’ils aillent voter pour Maurice Gironcel pendant les élections municipales. "Pour les départementales de 2014, ça s’est passé comme ça aussi. Sans l’achat de voix, je pense que les élections seraient difficiles pour lui".
Le procédé est simple, Kévin aborde les personnes alcooliques autour de la boutique, des connaissances, des familles dans le besoin. "Ils sont au RSA et l’argent arrive devant eux, que voulez-vous qu’ils disent ? On leur remettait des enveloppes avec des bulletins spéciaux, avec des sommes variant entre 150 et 200 euros".
S’alimentant de la misère sociale, l’ancien militant trouve toutes les excuses pour décharger sa conscience : "les gens ici, si ils ont pas un petit quelque chose ils ne votent pas de toute manière".
"Vous vous rendez compte ce que ça fait à l’échelle d’une commune? "
Kévin Hoareau parle de milliers de personnes ainsi achetées. "Je ne suis pas le seul à avoir fait ça. Chaque personne ramène 50 à 100 voix, le maire doit avoir entre 25 et 50 personnes à son service comme ça, vous vous rendez compte ce que ça fait à l’échelle d’une commune? "
Au début, l’opération est rentable pour l’ancien militant. Il pense pouvoir enfin s’en sortir, lorsqu’il se rend compte petit à petit que le vent tourne. "On leur promettait des choses pour qu’ils votent selon nos consignes. Par contre après, on ne tenait pas forcément nos engagements".
"On m’appelle Garçon Gironcel. Ils m’ont manipulé "
Kévin Hoareau perd tous ses amis, il se fait même agresser mais ne va pas porter plainte, estimant "l’avoir mérité". "Aujourd’hui, je me sens coupable de tout ce que j’ai fait. Ma réputation est fichue, je me fais agresser, on m’appelle Garçon Gironcel. Ils m’ont manipulé. Tout se paye. Je demande pardon d’avoir dupé tous ces gens, tout ça pour du vent".
Selon lui, les choses fonctionnent comme ça dans la municipalité de Sainte-Suzanne. "Les gens ont peur de parler, ils s’accrochent à leur petite place, parce que le maire les a mis là" conclut-il.
"Sans l’achat de voix, je pense que les élections seraient difficiles pour lui"
Pendant ce temps, le rôle de Kévin est de repérer et d’influencer des personnes manipulables et de leur donner des pots-de-vin pour qu’ils aillent voter pour Maurice Gironcel pendant les élections municipales. "Pour les départementales de 2014, ça s’est passé comme ça aussi. Sans l’achat de voix, je pense que les élections seraient difficiles pour lui".
Le procédé est simple, Kévin aborde les personnes alcooliques autour de la boutique, des connaissances, des familles dans le besoin. "Ils sont au RSA et l’argent arrive devant eux, que voulez-vous qu’ils disent ? On leur remettait des enveloppes avec des bulletins spéciaux, avec des sommes variant entre 150 et 200 euros".
S’alimentant de la misère sociale, l’ancien militant trouve toutes les excuses pour décharger sa conscience : "les gens ici, si ils ont pas un petit quelque chose ils ne votent pas de toute manière".
"Vous vous rendez compte ce que ça fait à l’échelle d’une commune? "
Kévin Hoareau parle de milliers de personnes ainsi achetées. "Je ne suis pas le seul à avoir fait ça. Chaque personne ramène 50 à 100 voix, le maire doit avoir entre 25 et 50 personnes à son service comme ça, vous vous rendez compte ce que ça fait à l’échelle d’une commune? "
Au début, l’opération est rentable pour l’ancien militant. Il pense pouvoir enfin s’en sortir, lorsqu’il se rend compte petit à petit que le vent tourne. "On leur promettait des choses pour qu’ils votent selon nos consignes. Par contre après, on ne tenait pas forcément nos engagements".
"On m’appelle Garçon Gironcel. Ils m’ont manipulé "
Kévin Hoareau perd tous ses amis, il se fait même agresser mais ne va pas porter plainte, estimant "l’avoir mérité". "Aujourd’hui, je me sens coupable de tout ce que j’ai fait. Ma réputation est fichue, je me fais agresser, on m’appelle Garçon Gironcel. Ils m’ont manipulé. Tout se paye. Je demande pardon d’avoir dupé tous ces gens, tout ça pour du vent".
Selon lui, les choses fonctionnent comme ça dans la municipalité de Sainte-Suzanne. "Les gens ont peur de parler, ils s’accrochent à leur petite place, parce que le maire les a mis là" conclut-il.