Maurice Gironcel a été placé en garde à vue, ce jour, soupçonné dans une affaire d'achats de voix lors des précédentes élections municipales qui lui ont permis de conserver son fauteuil de maire à Sainte-Suzanne.
L'enquête menée ces derniers mois, sur la base d'une plainte déposée par son opposant, Daniel Alamélou, a déclenché l'audition de plusieurs témoins, informe l'ancien candidat. Et désormais, c'est au tour du principal intéressé de s'expliquer sur plusieurs pièces mettant en cause son implication dans des fraudes lors de ce scrutin.
"Dans ma plainte, j'ai notamment présenté le dossier de Mme Sautron, qui se trouvait sur le bureau de vote de Bagatelle. Un enregistrement prouve que Maurice Gironcel lui a fait des promesses d'embauche et lui a donné de l'argent", rappelle Daniel Alamélou.
Ces preuves, qu'il présente comme des "échantillons" des "nombreuses anomalies constatées", mettent en doute "la sincérité du scrutin", expose l'opposant qui espère, par ailleurs, que l'instruction devant le Conseil d'Etat lui sera favorable.
"Nous allons devant le Conseil d'Etat car le tribunal administratif a rejeté mon recours alors qu'il reconnait qu'il y a des fautes. Le rapporteur public parle même de 'choses anormales'", explique-t-il.
Daniel Alamélou n'entend pas enterrer trop vite la possibilité de remettre en cause l'élection du maire: "450 voix nous séparent de la liste de Maurice Gironcel. Sur 16.000 inscrits, 13.000 personnes se sont déplacées pour voter. Ce n'est pas rien. Nos avocats suivent de près cette instruction".
L'enquête menée ces derniers mois, sur la base d'une plainte déposée par son opposant, Daniel Alamélou, a déclenché l'audition de plusieurs témoins, informe l'ancien candidat. Et désormais, c'est au tour du principal intéressé de s'expliquer sur plusieurs pièces mettant en cause son implication dans des fraudes lors de ce scrutin.
"Dans ma plainte, j'ai notamment présenté le dossier de Mme Sautron, qui se trouvait sur le bureau de vote de Bagatelle. Un enregistrement prouve que Maurice Gironcel lui a fait des promesses d'embauche et lui a donné de l'argent", rappelle Daniel Alamélou.
Ces preuves, qu'il présente comme des "échantillons" des "nombreuses anomalies constatées", mettent en doute "la sincérité du scrutin", expose l'opposant qui espère, par ailleurs, que l'instruction devant le Conseil d'Etat lui sera favorable.
"Nous allons devant le Conseil d'Etat car le tribunal administratif a rejeté mon recours alors qu'il reconnait qu'il y a des fautes. Le rapporteur public parle même de 'choses anormales'", explique-t-il.
Daniel Alamélou n'entend pas enterrer trop vite la possibilité de remettre en cause l'élection du maire: "450 voix nous séparent de la liste de Maurice Gironcel. Sur 16.000 inscrits, 13.000 personnes se sont déplacées pour voter. Ce n'est pas rien. Nos avocats suivent de près cette instruction".