En décembre 2012 son ex-petite amie, âgée de 14 ans et demi à l’époque, se rend au commissariat, accompagnée de sa mère, pour porter plainte pour viol. Le jeune homme de 19 ans reconnaît les rapports sexuels mais nie l’avoir forcée. D’abord renvoyé devant le tribunal correctionnel pour atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans, il est finalement mis en examen et renvoyé devant la cour d’assises.
Hier, lors du procès, la jeune fille n’était pas présente. Enceinte de huit mois, elle avait produit un certificat médical lui permettant de ne pas assister à l’audience. Tandis que sa mère déforme visiblement la vérité, l’idée d’une vengeance est avancée par l’avocat de la défense, Maitre Georges-André Hoarau. D’un autre côté, le profil du jeune homme semble convaincre de son innocence. L’avocat général décide de ne requérir qu’un an de sursis, pour atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans.
Finalement, après une heure de délibéré, les jurés ont rendu leur verdict : G.H. est déclaré non-coupable de ces deux incriminations.