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Accusé de viol et de violences, il est relaxé par le tribunal

Un homme comparaissait ce mercredi pour des faits de violences sur son ex-compagne. Une fois n'est pas coutume, il risquait une peine de prison avec à la clé, un placement en détention à l'issue de l'audience. Il en fut tout autre à l'issue des délibérations.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 29 juillet 2021 à 10H06

Jean-Yohan C. à 26 ans, il est amoureux d’une jeune femme mais leur relation est particulièrement compliquée. En effet, la jeune femme est en couple. Alors qu’ils se connaissent depuis l’adolescence, ils ont entamé cette relation à la fin de l’année dernière. Très vite, Jean-Yohan comprend qu’il ne sera jamais avec elle et, selon ses dires, demande juste à la jeune femme des « explications franches ». Elle connait son passif quelque peu trouble émaillé de condamnations par le tribunal pour enfant, pour l’essentiel. 

Se voyant acculée et comprenant qu’elle risque de se faire confondre par celui qui n’a que le second rôle, elle appelle une première fois la police pour des faits de violence au début du mois de juillet. Lui sera entendu puis relâché. Ce n’est que partie remise. Fin juillet, elle vient le voir chez sa tante et passe la journée avec lui. Les choses finissent par s’envenimer alors qu’il lui demande des comptes sur sa relation avec le père de ses enfants qu’elle prétend avoir quitté. Le lendemain, elle dépose plainte pour violence et une relation sexuelle non consentie sous prétexte « qu’il n’accepte pas leur séparation »

« Il y a deux séries de faits avec des violences et des pressions psychologiques »

Il est convoqué par la police et, compte tenu de son casier judiciaire peu glorieux, placé en garde à vue et présenté devant la justice ce mercredi. Fort heureusement, la justice n’est pas que  condamnation et mise aux écrous. « Il y a deux séries de faits avec des violences et des pressions psychologiques », indique le parquet qui reconnait tout de même une procédure « un peu légère ». La procureure requiert une peine de 1 an de prison dont 5 mois de sursis probatoire avec pour argument son casier de délinquant et le fait « qu’elle avait peur de ce qui allait se passer car il n’accepte pas la séparation »

Interrogé par le président pendant un long moment sur les faits, le prévenu a toujours été constant dans ses déclarations : « J’étais triste de la situation, je voulais juste qu’elle me dise la vérité sur la situation avec son compagnon ». La défense prend alors la parole pour faire valoir les droits du prévenu : « Ils se connaissent depuis l’âge de 15 ans. Elle n’est pas du tout cohérente dans sa procédure. Elle lui a même dit ‘tu sais que je suis une mère et et une mère et prête à tout pour protéger ses enfants’. Le lendemain, elle dépose plainte à son encontre pour viol et violence. Elle s’est sentie bloquée par cette double vie ! Ses accusations ne sont pas vérifiables et complètement fallacieuses (…) Je vous demande tout simplement la relaxe de mon client« , plaide Me Dridi Zeineb du barreau de Saint-Denis, démontant brillamment point par point les accusations. 

Après une courte délibération, le tribunal relaxe Jean-Yohan C. de l’ensemble des faits qui lui sont reprochés. Le président a estimé qu’il n’y avait aucun élément dans ce dossier lui permettant de de prononcer une condamnation. 

 

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