Dans un contexte de vieillissement de la population réunionnaise et des manques de moyens pour y répondre, les découvertes de pensions marrons se multiplient. Ces maisons de particuliers qui accueillent des personnes âgées et/ou handicapées sans en avoir les licences nécessaires. Le résultat trop souvent : un manque de suivi qui résulte parfois en négligence et même maltraitance.
Christine Fleuricourt est devenue accueillante familiale il y a cinq ans. Elle est donc agréée par le Département de La Réunion qui la suit de près. Christine perçoit un salaire et accueille trois personnes chez elle. "C’est un plaisir et ils font aujourd’hui partie de la famille, affirme-t-elle, mais c’est à travail prenant du lundi au dimanche avec beaucoup d’exigences. C'est un travail très sérieux". Les repas aux heures fixes, le ménage scrupuleux, assez d’attention mais un aussi un respect de leur intimité… "Ce n’est pas donné un tous, il faut vraiment que ce soit une vocation".
Un travail quotidien pour lequel Hugues Ferrère, 86 ans, et Joseph Clain, 59 ans, sont plus que reconnaissants. "Ici on n’est pas seul, tout est propre, on fait des sorties, ce n’est pas comparable", explique Joseph Clain qui habite chez Christine depuis plus de 4 ans. Il souffre d'oublis et nécessite un soutien presque constant. "Quand on est seul on peut facilement sombrer dans l’alcool pour oublier ou pour dormir puis on se retrouve très vite à la rue." Hugues Ferrère, sans enfants, s’était quant à lui renfermé sur lui-même après la mort de sa femme. "Je suis bien ici", avoue-t-il timidement. Son plaisir, ramasser les feuilles mortes et embellir le jardin.
Les anniversaires célébrés, les dimanches en famille et les fêtes de fin d’année font désormais partis de leur vie. "Nous sommes minimum sept à chaque événement, ajoute la mère de famille, mes deux enfants et mon mari participent activement à mon travail". Et ils le font si bien que pour le moment l’un des pensionnaires refuse d’aller ailleurs pendant les vacances que Christine prévoit bientôt. Il s’habituera surement mais c’est vrai, qu’est-ce qu’on est bien chez soi.
Christine Fleuricourt est devenue accueillante familiale il y a cinq ans. Elle est donc agréée par le Département de La Réunion qui la suit de près. Christine perçoit un salaire et accueille trois personnes chez elle. "C’est un plaisir et ils font aujourd’hui partie de la famille, affirme-t-elle, mais c’est à travail prenant du lundi au dimanche avec beaucoup d’exigences. C'est un travail très sérieux". Les repas aux heures fixes, le ménage scrupuleux, assez d’attention mais un aussi un respect de leur intimité… "Ce n’est pas donné un tous, il faut vraiment que ce soit une vocation".
Un travail quotidien pour lequel Hugues Ferrère, 86 ans, et Joseph Clain, 59 ans, sont plus que reconnaissants. "Ici on n’est pas seul, tout est propre, on fait des sorties, ce n’est pas comparable", explique Joseph Clain qui habite chez Christine depuis plus de 4 ans. Il souffre d'oublis et nécessite un soutien presque constant. "Quand on est seul on peut facilement sombrer dans l’alcool pour oublier ou pour dormir puis on se retrouve très vite à la rue." Hugues Ferrère, sans enfants, s’était quant à lui renfermé sur lui-même après la mort de sa femme. "Je suis bien ici", avoue-t-il timidement. Son plaisir, ramasser les feuilles mortes et embellir le jardin.
Les anniversaires célébrés, les dimanches en famille et les fêtes de fin d’année font désormais partis de leur vie. "Nous sommes minimum sept à chaque événement, ajoute la mère de famille, mes deux enfants et mon mari participent activement à mon travail". Et ils le font si bien que pour le moment l’un des pensionnaires refuse d’aller ailleurs pendant les vacances que Christine prévoit bientôt. Il s’habituera surement mais c’est vrai, qu’est-ce qu’on est bien chez soi.