
"Sauvons nos entreprises" crie victoire. Après la CGSS, le Pôle Emploi et le RSI, c'est à la caisse des congés payés du bâtiment de la Réunion qu'une cinquantaine de chefs d'entreprise, salariés et représentants syndicaux sont venus porter leurs revendications.
Pendant une vingtaine de minutes, le directeur de la caisse, Michel Yves Folio, a échangé avec les manifestants. Face à une tension plus que palpable, un délégation s'est formée pour des discussions dans un contexte plus serein.
Jusqu'en début de soirée, et en présence du président de la caisse, Roger Poudroux, il a été question de se mettre d'accord sur un protocole visant à faciliter la situation des entreprises affiliées.
Après un accord oral, le protocole d'accord est mis en oeuvre vers 18h. Mais un point n'apporte pas satisfaction et les négociations reprennent. Verd 20h15, le protocole d'accord est finalement signé, la caisse s'engageant à suspendre les poursuites judiciaires en cours, ce jusqu'à la fin du premier semestre 2013.
Ce n'est pas tout. La cotisation à la caisse des congés payés du bâtiment est obligatoire. Or, "la cotisation à hauteur de 17,25% par mois devient en temps en crise, un investissement lourd pour le chef d'entreprise. Nous nous estimons victimes de racket en ces temps de crise. Ce soir, nous avons obtenu de la caisse que les entreprises peuvent payer directement les congés à leurs salariés le temps de trouver une solution pérenne", indique Michel Allamèle, représentant des terrassiers et l'un des portes-parole du collectif.
Au-delà de cette mobilisation, les chefs d'entreprise du secteur du BTP demandent une nouvelle fois la suppression de cette caisse spécifique qui, si elle était justifiée à l'époque, ne correspondrait plus aujourd'hui au mode de fonctionnement de ce secteur.
Les représentants syndicaux pourront également participer à la commission d'aide aux entreprises de la caisse et une "cellule Caisse/Collectif" devrait se réunir en vue de réfléchir à des mesures sur long terme, notamment à la possibilité d'attribuer des attestations de régularité leur permettant de répondre à des appels d'offre.
Pendant une vingtaine de minutes, le directeur de la caisse, Michel Yves Folio, a échangé avec les manifestants. Face à une tension plus que palpable, un délégation s'est formée pour des discussions dans un contexte plus serein.
Jusqu'en début de soirée, et en présence du président de la caisse, Roger Poudroux, il a été question de se mettre d'accord sur un protocole visant à faciliter la situation des entreprises affiliées.
Après un accord oral, le protocole d'accord est mis en oeuvre vers 18h. Mais un point n'apporte pas satisfaction et les négociations reprennent. Verd 20h15, le protocole d'accord est finalement signé, la caisse s'engageant à suspendre les poursuites judiciaires en cours, ce jusqu'à la fin du premier semestre 2013.
Ce n'est pas tout. La cotisation à la caisse des congés payés du bâtiment est obligatoire. Or, "la cotisation à hauteur de 17,25% par mois devient en temps en crise, un investissement lourd pour le chef d'entreprise. Nous nous estimons victimes de racket en ces temps de crise. Ce soir, nous avons obtenu de la caisse que les entreprises peuvent payer directement les congés à leurs salariés le temps de trouver une solution pérenne", indique Michel Allamèle, représentant des terrassiers et l'un des portes-parole du collectif.
Au-delà de cette mobilisation, les chefs d'entreprise du secteur du BTP demandent une nouvelle fois la suppression de cette caisse spécifique qui, si elle était justifiée à l'époque, ne correspondrait plus aujourd'hui au mode de fonctionnement de ce secteur.
Les représentants syndicaux pourront également participer à la commission d'aide aux entreprises de la caisse et une "cellule Caisse/Collectif" devrait se réunir en vue de réfléchir à des mesures sur long terme, notamment à la possibilité d'attribuer des attestations de régularité leur permettant de répondre à des appels d'offre.