Depuis le début de l’année, 15 personnes ont perdu la vie sur les routes réunionnaises. Pour deux des victimes, il s’agissait d’un accident lié au travail.
Chaque année, plus de 600 accidents routiers sur l’île sont liés à l’activité professionnelle. Les trois quarts d’entre eux surviennent sur le trajet entre le domicile et le lieu de travail. Le quart restant concerne des accidents qui se produisent durant la mission professionnelle.
La CGSS Réunion (assureur du risque professionnel mais aussi employeur), l’AFTRAL, Self Signal Océan Indien, SHLMR, GTOI, SISTBI, Testoni Réunion, Saint Bernard service, la SHLMR et Nicollin étaient réunis en préfecture ce jeudi matin, au travers de leurs représentants respectifs, autour de cette problématique liée aux accidents de la route au travail ou sur le trajet du travail.
En matière d’actions de lutte quotidienne, “nous avons à coeur depuis longtemps de rappeler régulièrement les consignes, de les afficher dans les voitures de service”, illustre Benoît Serio, directeur de la caisse générale de sécurité sociale.
Pour l’entreprise de nettoyage urbain, de collecte et de retraitement des déchets ménagers et industriels présente, l’engagement pris aujourd'hui est capital : “Les accidents de la route représentent entre 25 et 30% des accidents du travail que nous connaissons”, indique Louis Guillaume Gonneau, responsable QSE chez Nicollin Réunion, qui assure que l’entreprise met des actions concrètes en place pour la sécurité des employés. “Nous cherchons à améliorer la visibilité de nos équipiers. Nous avons mis à l’essai un gilet haute visibilité avec des LED intégrées”, explique-t-il.
Chaque année, plus de 600 accidents routiers sur l’île sont liés à l’activité professionnelle. Les trois quarts d’entre eux surviennent sur le trajet entre le domicile et le lieu de travail. Le quart restant concerne des accidents qui se produisent durant la mission professionnelle.
La CGSS Réunion (assureur du risque professionnel mais aussi employeur), l’AFTRAL, Self Signal Océan Indien, SHLMR, GTOI, SISTBI, Testoni Réunion, Saint Bernard service, la SHLMR et Nicollin étaient réunis en préfecture ce jeudi matin, au travers de leurs représentants respectifs, autour de cette problématique liée aux accidents de la route au travail ou sur le trajet du travail.
En matière d’actions de lutte quotidienne, “nous avons à coeur depuis longtemps de rappeler régulièrement les consignes, de les afficher dans les voitures de service”, illustre Benoît Serio, directeur de la caisse générale de sécurité sociale.
Pour l’entreprise de nettoyage urbain, de collecte et de retraitement des déchets ménagers et industriels présente, l’engagement pris aujourd'hui est capital : “Les accidents de la route représentent entre 25 et 30% des accidents du travail que nous connaissons”, indique Louis Guillaume Gonneau, responsable QSE chez Nicollin Réunion, qui assure que l’entreprise met des actions concrètes en place pour la sécurité des employés. “Nous cherchons à améliorer la visibilité de nos équipiers. Nous avons mis à l’essai un gilet haute visibilité avec des LED intégrées”, explique-t-il.
7 règles d'or à respecter
Toutes les entreprises présentes s’engagent à travers la signature d’une charte en faveur de la sécurité des déplacements professionnels.
“Le risque majeur, au-delà de la ceinture de sécurité et de l’alcool au volant, c’est l’utilisation du téléphone. C’est un risque majeur parce que l’attention est détournée”, rappelle Benoît Serio. La charte prend d’ailleurs en considération l’importance de ce risque. En la signant, ces entreprises adhèrent aux 7 engagements suivants :
Toutes les entreprises présentes s’engagent à travers la signature d’une charte en faveur de la sécurité des déplacements professionnels.
“Le risque majeur, au-delà de la ceinture de sécurité et de l’alcool au volant, c’est l’utilisation du téléphone. C’est un risque majeur parce que l’attention est détournée”, rappelle Benoît Serio. La charte prend d’ailleurs en considération l’importance de ce risque. En la signant, ces entreprises adhèrent aux 7 engagements suivants :
- Limiter aux urgences les conversations téléphoniques au volant en utilisant les dispositifs intégrés au véhicule et casque
- Prescrire la sobriété sur la route
- Exigez le port de la ceinture de sécurité
- Ne pas accepter le dépassement des vitesses autorisées
- Intégrer des moments de repos dans le calcul des temps de trajet
- Favoriser la formation à la sécurité routière
- Encourager les conducteurs de deux-roues à mieux s’équiper.
Encourager plus entreprises à signer la charte
Au total, une quarantaine d’entreprise péi ont adhéré à cette charte. Un nombre encore insuffisant, reconnaît Parvine Lacombe, directrice de cabinet du préfet de La Réunion et cheffe de projet sécurité routière, qui entend poursuivre la diffusion de la charte : “Nous avons convié la CCIR et la CMA pour pouvoir diffuser cette charte et encourager le maximum d’entreprises de La Réunion à signer et mener des actions, en étant accompagné des services de l’Etat (...) au travers de supports qui peuvent être diffusés par des entreprises, d’intervenants de sécurité routière et des forces de l’ordre qui mènent aussi des actions de sensibilisation. Nous travaillons aussi avec l’association ASSER qui mène elle aussi des actions de formation et de sensibilisation”.
L’ASSER encourage aujourd’hui en particulier les petites entreprises à rejoindre les entreprises signataires et renforcer les actions de sensibilisation auprès de leurs salariés.
Au total, une quarantaine d’entreprise péi ont adhéré à cette charte. Un nombre encore insuffisant, reconnaît Parvine Lacombe, directrice de cabinet du préfet de La Réunion et cheffe de projet sécurité routière, qui entend poursuivre la diffusion de la charte : “Nous avons convié la CCIR et la CMA pour pouvoir diffuser cette charte et encourager le maximum d’entreprises de La Réunion à signer et mener des actions, en étant accompagné des services de l’Etat (...) au travers de supports qui peuvent être diffusés par des entreprises, d’intervenants de sécurité routière et des forces de l’ordre qui mènent aussi des actions de sensibilisation. Nous travaillons aussi avec l’association ASSER qui mène elle aussi des actions de formation et de sensibilisation”.
L’ASSER encourage aujourd’hui en particulier les petites entreprises à rejoindre les entreprises signataires et renforcer les actions de sensibilisation auprès de leurs salariés.